TUNIS, 28 fév 2011 (TAP) - Les jeunes journalistes ont réaffirmé leur attachement au projet d'Union des jeunes journalistes et leur rejet du Code de la presse en tant que "principal obstacle à la liberté d'expression". Dans les recommandations issues de la conférence, organisée samedi 26 février 2011, sur "la prolifération des situations précaires et du chômage dans les rangs des jeunes journalistes: réalité et solutions", les participants ont insisté sur la nécessité d'appliquer la convention collective de la presse écrite et de promulguer une loi unifiée pour la presse, toutes spécialités confondues, outre l'accélération de la mise en place d'une loi régissant la presse électronique. Les recommandations appellent, d'autre part, à allouer une partie des fonds publics, consacrés au développement, au soutien des projets des jeunes journalistes. Ils incitent, en outre, à l'adoption du système de concours pour l'entrée à l'Institut de presse et des Sciences de l'information (IPSI), d'introduire la matière de l'information dans les programmes de l'enseignement secondaire et d'appliquer la loi interdisant le cumul de deux fonctions contre tous les contrevenants. Par ailleurs, les participants à la conférence ont insisté sur l'élaboration d'un plan aux contours clairs clair, organisant l'information dans les régions et l'abandon définitivement du système de la "pige" qui prive le journaliste d'une situation sociale stable, d'une part, et ouvre la voie devant les intrus, de l'autre. La conférence organisée dans le cadre des activités du Syndicat national des journalistes tunisiens avait examiné la situation précaire des journalistes et les causes menant au chômage dans le secteur.