TUNIS, 17 mars 2011 (TAP)- A la suite de la réunion du bureau exécutif de la chambre syndicale des producteurs de films le 15 mars, il a été décidé d'organiser l'assemblée générale élective de la chambre juste après le congrès national de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), informe dans un communiqué la chambre syndicale. "L'ouverture des candidatures sera annoncée en temps opportun" ajoute la même source faisant observer que l'appel à candidatures est ouvert à tous les producteurs, dans l'objectif de "promouvoir le secteur cinématographique et répondre ainsi aux aspirations des Tunisiens après la révolution du 14 janvier 2011". La chambre syndicale réitère dans ce communiqué son appel au gouvernement provisoire à réviser les conditions de cession des laboratoires de Gammarth à la société Quinta communication, relevant que cette requête ne vise pas la personne de Tarak Ben Ammar". "Il s'agit d'une position de principe manifestée depuis des années dans l'objectif de défendre le secteur cinématographique et de faire de ces laboratoires -ex SATPEC- un pôle technologique de pointe au service du cinéma tunisien" ajoute le communiqué . Dans ce contexte, la Chambre a chargé "un expert pour l'élaboration d'une étude sur la situation technique des laboratoires à la lumière, avance le communiqué, "du manque de certains équipements et le recours à un matériel usé non conforme au cahier des charges". Par ailleurs, la chambre syndicale a fait part de son entière disposition à collaborer avec le comité provisoire de l'association des cinéastes tunisiens, au niveau des concertations en ce qui concerne le projet de réforme du secteur cinématographique qui a démarré depuis plus d'une année et demie avec la participation des différents représentants du secteur. La chambre syndicale a appelé le ministère de la culture et les différents ministères et établissement concernés à arrêter un plan de travail pour préparer la participation tunisienne aux manifestations cinématographiques internationales de manière à faire connaître la Tunisie libre d'après la révolution et attirer les investisseurs et les producteurs tunisiens en vue de dynamiser le circuit économique tunisien.