TUNIS, 25 avr 2011 (TAP) - «Il est impérieusement nécessaire de faire de prochaines élections une réussite et de faire en sorte qu'elles soient dénuées de tout scrupule, tout comme il est indispensable de respecter le principe de parité adopté par les membres de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique» a affirmé le syndicaliste et membre du bureau politique du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL), Khalil Zaouia. S'exprimant lors d'un meeting organisé, dimanche, à Tunis, par le FTDL, M. Zaouia a indiqué que la dérive sécuritaire qui a prévalu en Tunisie depuis le 14 janvier 2011, demeure le principal défi, même si la situation commence à se rétablir. Il a, à cet égard, dénoncé la suspension des activités de certaines entreprises économiques et le blocage des autoroutes qui, a-t-il dit, sont de nature à se répercuter négativement sur l'économie et la polarisation des investissements. Evoquant les défis socio-économiques, M. Zaouia a passé en revue les mesures prises par le gouvernement provisoire afin de rassurer les citoyens et les investisseurs tunisiens et étrangers et de sauver la saison touristique, précisant que ce gouvernement n'a pas de programmes à court et à long termes, dès lors que son travail s'arrêtera une fois que l'assemblée nationale constituante sera élue le 24 juillet 2011. Par ailleurs, il a appelé les femmes intellectuelles à se porter candidates à l'élection de l'assemblée constituante pour consacrer le principe de parité. Concernant la relation du FDTL avec le reste des partis, M. Khalil Zaouia a précisé que son parti a noué, avant la révolution, plusieurs alliances qui «se sont vite brisées à cause d'une divergence de vues au sujet de la relation avec le pouvoir.» «Le FDTL n'a pas rompu avec le mouvement «Ettajdid», contrairement à ce qu'on prétend et la question des alliances fait toujours débat au sein de son parti», a-t-il affirmé. D'autre part, M. Zaouia a présenté les orientations économiques du FDTL, faisant remarquer que l'Etat est appelé à être le principal investisseur dans le pays et doit jouer le rôle de «régulateur».