TUNIS, 30 oct 2009 (TAP) - L'ambiance particulière qu'a vécue la Tunisie, à l'occasion des élections présidentielle et législatives du 25 octobre 2009, a été suivi avec beaucoup d'intérêt par les observateurs arabes, africains et internationaux. Ces observateurs ont, notamment, relevé la participation massive des femmes tunisiennes à la campagne électorale et au scrutin, ce qui confirme le haut degré de conscience politique et d'esprit civique atteint par la femme tunisienne et sa volonté de conforter sa présence active dans la vie publique. Cette présence accrue de la femme procède de la conviction de la direction de l'ère nouvelle qu'il ne peut y avoir de démocratie réelle sans la participation de la femme à la vie politique. C'est dans cette optique que s'inscrivent les multiples décisions, mesures prises pour renforcer cette participation et insuffler un sang nouveau au paysage politique national, au même titre que celles relatives à l'abaissement de l'âge légal du vote (de 20 à 18 ans) et de l'âge de l'éligibilité (de 25 à 23 ans). Ces différentes mesures ont conforté la présence de la femme dans la vie publique et consolidé son adhésion au projet réformateur du Changement ainsi que sa reconnaissance et sa considération au Président Zine El Abidine Ben Ali pour la place conférée à la femme dans la société et qui a en fait un modèle dans son environnement proche et lointain. La femme Tunisienne représente 26 pc de la main d'œuvre active La présence active de la femme sur la scène politique, se reflète aussi à travers sa forte participation à la campagne électorale présidentielle. Les multiples activités présidées durant la campagne électorale par Mme Leila Ben Ali, épouse du président de la République, et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), de nombreuses activités, au cours de la campagne électorale, sont une illustration parfaite de la présence active de la femme tunisienne dans la vie politique et dans la société. Les différentes composantes de la société civile, les structures du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), les associations et les organisations féminines ont perçu dans les activités de Mme Leila Ben Ali un encouragement supplémentaire pour les femmes tunisiennes à participer davantage à la vie politique. D'autre part, les manifestations se sont succédées, dans les différentes régions du pays et dans les pays d'accueil de la communauté tunisienne à l'étranger, à travers l'organisation de rencontres et de tribunes de dialogue pour expliquer les axes du nouveau programme électoral du Président Ben Ali consacrés à la femme. Ces rencontres ont donné l'occasion aux femmes tunisiennes de réaffirmer leur soutien au chef de l'Etat, leur adhésion à ses orientations judicieuses et leur gratitude pour la sollicitude constante qu'il leur a accordée et pour les mesures et les décisions avant-gardistes qu'il leur a consacrées dans tous les domaines. Cette présence accrue de la femme à l'occasion des grandes échéances politiques nationales, traduit aussi la volonté de la femme de renforcer sa contribution à l'impulsion du processus de la réforme et du Changement. Elle montre, aussi, que la consolidation des droits de la femme est le meilleur moyen d'immuniser la famille et de consolider le progrès et le développement de la société, de préserver son équilibre, sa cohésion et sa stabilité, autant d'objectifs qui sont au cœur du projet de société initié par le Président Ben Ali. La femme, un phare lumineux dans l'image rayonnante de la Tunisie Cette forte présence atteste, également, de la haute aptitude de la femme à concilier entre les rôles qui sont les siens, aussi bien, au sein de la famille que dans la société, et de sa capacité à contribuer, de manière agissante, à l'impulsion du processus de développement national et à gagner les défis présents et futurs. En effet, la femme représente, aujourd'hui, à la faveur des législations avant-gardistes instituées en sa faveur, environ 26 pc de la totalité de la main d'œuvre active, et occupe 23,5 pc des postes fonctionnels. De plus, la Tunisie compte, actuellement, quelque 18 mille femmes d'affaires. De même, les filles représentent 58 pc de la totalité des élèves du cycle secondaire de l'enseignement et 60 pc des effectifs des étudiants de l'enseignement supérieur. La femme est, par ailleurs, représentée à hauteur de 27,7 pc au sein des conseils municipaux, de 19 pc des membres de la chambre des conseillers, de 25 pc dans le Conseil constitutionnel et de 13,3 pc des membres du Conseil supérieur de la magistrature. La composition du gouvernement comporte 6 femmes et le corps diplomatique compte 20 pc de femmes parmi son personnel. L'ensemble de ces indicateurs prouve la capacité de la femme à assumer les responsabilités et à contribuer à la consolidation des fondements d'une société équilibrée. Le Président Zine El Abidine Ben Ali a, dans ce cadre, parié sur la place de la femme dont un volet particulier lui est consacré dans son nouveau programme électoral 2009/2014, pour lui ouvrir de nouvelles perspectives, à même d'en renforcer la place dans les postes de décision, à hauteur de 35 pc au moins, au lieu des 30 pc actuellement. Il convient de noter, à ce propos, que la femme rurale a bénéficié, également, des acquis réalisés en la matière. Elle bénéficie, à son tour, de 24 pc de la totalité des microcrédits octroyés, en 2008, et de 26,8 pc des interventions de la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), en termes de projets productifs et qui doivent augmenter pour atteindre 35 pc, au terme du XIe Plan de développement (2007/2011), ce qui reflète la position d'avant-garde de la Tunisie dans ce domaine. De plus, les crédits destinés à la femme rurale, dans le cadre des projets de développement agricole intégré, sont passés de 1,3 pc à 5 pc, de même que sa part dans l'obtention des microcrédits, alloués par les associations de développement, qui s'élève, actuellement à 30 pc. Dans le même cadre, quelque 14 pôles ont été crées dans les zones rurales, et qui offrent l'opportunité à la femme de prendre part aux activités de la formation dans les domaines professionnel, social, de l'éducation et de l'enseignement et d'acquérir de nouvelles compétences. L'ensemble de ces facteurs et indicateurs se sont conjugués pour faire de la participation de la femme tunisienne aux élections présidentielle et législatives de 2009 une participation massive, en signe de reconnaissance et de gratitude au Président Ben Ali, qui a, de tout temps, pris le parti de la femme, et d'interaction avec ses choix modernistes, qui ont fait de cette catégorie le centre de l'édification civilisationnelle et un facteur de développement global aux plans politique, social, économique et culturel. Les résultats enregistrés par la femme, aux élections législatives, (59 députés, soit 27,57 pc), viennent confirmer le pari fait sur la femme pour qu'elle exerce son droit à la citoyenneté, à partir de sa prise de conscience de la nature de l'étape et de l'ampleur des enjeux nationaux d'avenir, ce qui l'incite à faire preuve davantage d'abnégation et à prendre de nouvelles initiatives, afin de participer, avec aptitude et excellence, à l'édification du présent et de l'avenir du pays, pour qu'elle ait, à jamais, un phare lumineux dans l'image rayonnante de la Tunisie.