GAMMARTH, 2 novembre 2009(TAP)-« L'efficacité de l'approche économique tunisienne et de ses stratégies judicieuses ont permis à la Tunisie de réagir, avec succès, à la crise financière internationale et à ses effets pervers ». Ce sont là globalement les impressions des personnalités étrangères qui ont participé au 21e symposium international du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) sur le thème "Quel système économique mondial pour garantir la stabilité et le développement dans le monde ?". M.Jean Paul Carteron, expert Suisse et président du forum Crans Montana, a mis en exergue le modèle socio-économique suivi par la Tunisie depuis son accès à l'indépendance, modèle qui approuvé son succès à travers la résistance de l'économie tunisienne aux chocs exogènes et endogènes. Il a ajouté que la Tunisie est parvenue à adopter une approche qui concilie entre les valeurs islamiques et les règles de libéralisme moderne. Il s'agit selon lui d'une approche qui ne peut que garantir au pays progrès, prospérité et ouverture sur l'extérieur. Il a relevé que les performances économiques accomplies par la Tunisie se justifient également par le pari sur la jeunesse et la priorité accordée aux développement de ressources humaines à travers l'intérêt particulier porté à l'éducation et à la formation professionnelle. Pour sa part, M.Abbès Zaki, membre du comité central du mouvement palestinien « FATAH » a salué le discours programme du président Ben Ali et les solutions qu'il préconise pour résoudre les plus difficiles crises internationales, rappelant que la Tunisie demeure un pays qui compte avant tous sur ses propres ressources et ses hommes pour ancrer les traditions du progrès et du développement. Il a mis en exergue le modèle de développement tunisien qui repose sur la corrélation entre le social et l'économique, sur la disponibilité d'une classe moyenne qui représente 80% de la population, sur la contribution de la femme en tant que partenaire à part entière et enfin sur la répartition équitable des richesses sur toutes les catégories sociales et les régions. M.Abdessalem Bouchawab, membre du bureau national du rassemblement démocratique algérien, a évoqué les réformes économiques initiées, avec succès, ces dernières années par la Tunisie, ce qui lui a valu d'être classée par le forum de Davos première en Afrique en matière de compétitivité macro- économique. Il a fait remarquer que la Tunisie constitue, désormais, un exemple à suivre. M. Kamel Abou Jabri, professeur en Sciences Politiques et ancien ministre jordanien des affaires étrangères, a salué la profondeur de vision et d'analyse du président Ben Ali dans le traitement des questions et des problématiques qui se posent aux peuples de la planète, en raison de la crise économique mondiale. Il a souligné que les approches et les solutions proposées par le chef de l'Etat pour sortir de cette crise tiennent compte à la fois de l'effondrement du bloc socialiste, durant les années 90 du siècle dernier, et du recul du modèle économique libéral, en ce début du 21ème siècle. Il a fait remarquer que les principes de justice et d'équité dans les relations internationales, avancés par le président Ben Ali et son appel à ce que les pays en développement assument un rôle dans la prise de décision à l'échelle mondiale, constituent une plateforme adoptée par les pays arabes pour contribuer à la résolution de la crise économique mondiale. Il a rendu hommage à la Tunisie pour sa politique modérée, son climat de sécurité et de stabilité et son action visant à promouvoir les conditions de vie de ses citoyens. De son côté, M. Samir Habachna, président de l'Association jordanienne pour les Sciences et la Culture et ancien ministre de l'intérieur, a souligné que le discours du chef de l'Etat a jeté les fondements théoriques et pratiques du symposium qui, a-t-il dit, représente l'une des rares rencontres arabes spécialisées dans l'étude de la crise économique mondiale, du point de vue des pays émergents et en développement. Il a fait observer que ce symposium représente, pour les pays arabes, une occasion d'exposer leurs préoccupations et de proposer les solutions idoines pour faire face aux incidences de la crise économique mondiale, contribuer à l'enrichissement de la pensée universelle et jeter les bases d'un développement équilibré et durable, aux plans national et international.