Des commentaires haineux, qui portent atteinte aux victimes et à leurs familles et qui en ont choqué plus d'un ont noyé les réseaux sociaux suite à l'attentat d'Istanbul survenu le soir du réveillon de fin d'année. Allant jusqu'au dénigrement des martyrs du terrorisme, ces commentaires où le champ lexical du châtiment a été épuisé n'ont épargné aucune des victimes, en premier celles arabes et musulmanes. Alors que le terrorisme est en train de faire des victimes innocentes partout dans le monde, au lieu de le condamner, des personnes s'acharnent sur les martyrs à coups de discours moralisateurs, banalisant l'acte abjects de ces extrémistes religieux. En Tunisie, nous avons eu droit à notre lot de commentaires haineux sur les réseaux sociaux, quand la mort de deux Tunisiens, tombés sous les balles du terroriste de La Reina, a été annoncée. Au Liban la situation n'était pas meilleure mais les autorités ont réagi en mettant en examen au moins une personne qui avait écrit « « Ils sont morts ivres, qu'ils aillent en enfer » à propos des victimes. Une journaliste de la chaine LBCI a aussi condamné ce comportement affirmant que « celui qui attaque le martyr se retrouve dans le camp du terroriste et du criminel… il faut faire le choix d'être avec le meurtrier ou avec la victime »….