Le porte-parole du Parti islamiste Hezb Ettahrir, Ridha Belhaj a exprimé son objection concernant la proposition faite dernièrement par le ministre des Affaires Religieuses Noureddine El Khademi quant à la création d'établissements parallèles à l'Office de la Fatwa dans le but de décentraliser les Fatwas à l'instar des pays arabes. Le porte parole de Hez Ettahrir a avancé que cette proposition a créé la surprise au sein du parti dans la mesure où pareilles procédures peuvent provoquer une multitude de contradictions et de schismes entre les Oulamas tunisiens vue la différence de leurs références. " Comme il y'a de fortes chance qu'il ait une éclosion de différents entre les Oulamas quant à la promulgation des Fatwas, on peut s'attendre à d'éventuels troubles ", a déclaré Ridha Belhaj sur Mosaïque FM. Soulignant que Hezb Ettahrir n'a pas reçu d'invitation pour participer à « ce projet », déjà refusé par le Cheik Othman Battikh Mufti de la République, Ridha Belhaj s'est interrogé sur l'éventualité que cet écartement soit prémédité. Ce dernier a, également, mis l'accent sur l'absence de la Zaytouna en tant qu'établissement d'enseignement connu pour son influence en matière de théologie, en indiquant que la Zaytouna peut assurer un encadrement de valeur afin d'éviter l'apparition de Fatwas à droite et à gauche ; comme il est cas sur plusieurs chaînes télévisées qui ouvrent des voies pour certains Cheiks, dont les références sont parfois douteuses, pour qu'ils puissent prêcher leurs idées. Finalement, Ridha Belhaj a mis en évidence un point de controverse majeur : la séparation de la religion de la politique. Il a expliqué que si, Noureddine El Khademi, tente par sa proposition de servir la cause d'un quelconque parti politique, ceci serait périlleux…