Douze membres de la commission « droits & liberté » ont voté contre l'égalité parfaite entre les hommes et les femmes en approuvant l'article suivant « L'Etat assure la protection des droits de la femme et de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée à l'homme dans le développement de la patrie. L'Etat garantit l'égalité des chances pour la femme dans toutes les responsabilités. L'Etat garantit la lutte contre la violence faite aux femmes, quelle qu'en soit la sorte ». Quatre d'entre les 12 membres étaient des femmes membres du parti Ennahdha, mais cette histoire n'est pas passée inaperçu puisque Mme Selma Mabrouk, députée et membre de la commission « Droits et Libertés », indignée, a dénoncé les agissements commis par le parti islamiste Ennahdha lors d'une séance autour de la « femme ». Une polémique a suivi les faits, jusqu'au 13 août, fête de la femme et lors de la manifestation pacifique, les politiciens avaient découvert à quel point les tunisiens sont attachés à leurs principes et notamment celui du respect total de la femme. Depuis cette vague de médiatisation tous les partis n'ont qu'un seul mot à la bouche : Egalité entre les sexes, la femme est le centre de la société…etc. Rached Ghannouchi ira même à déclarer « La femme est égale à l'homme humainement, devant dieu et devant la loi» La grande question reste ; si tout le monde est d'accord sur l'égalité entre les hommes et les femmes pourquoi avoir rediscuté le principe d'égalité ?