Dans une Tunisie qui combat le terrorisme, la consigne qui revient toujours est de devoir s'armer de culture. Mais quelle culture et quel art s'épanouiraient dans un pays qui censure la liberté de penser ou de créer ? L'histoire commence quand le gouverneur de Kébili a interdit le tournage d'un film dans sa région sous prétexte qu'il fait la promotion de Daech et qu'il contient une scène ou le drapeau tunisien est berné alors que celui de Daech est levé. Et même si le scénario avait obtenu toutes les autorisations nécessaires et même si le gouverneur n'a pas demandé à le lire, ce dernier n'a pas trouvé judicieux de se rattraper. Mohamed Barsaoui, réalisateur du film, a publié sur son profil Facebook un statut dans lequel il revenait sur sa mésaventure: