Le retard pris par l'Assemblée nationale constituante (ANC) dans la rédaction de la Constitution et un climat de tension et d'incertitude marqué par des flambées de violences ternissent un peu l'anniversaire des premières élections libres en Tunisie. En effet, aucun événement unitaire n'a été annoncé pour marquer cette date ce qui dénote des signes de profondes divisions politiques. Chacun des protagonistes prévoyant des manifestations ou des colloques en ordre dispersé. L'ANC siége néanmoins en présence du Premier ministre Hamadi Jebali et du président Moncef Marzouki. Depuis des mois la coalition au pouvoir, dirigée par Ennahda, et l'opposition s'affrontent et se provoquent, de crise en crise, sur l'essentiel des dossiers soumis à l'ANC. Sur le terrain, ces joutes verbales dégénèrent parfois en violences, rapporte le site internet de TV5.