Chiraz Latiri, directrice des JCC, a exprimé ce matin sa déception de voir l'attention des médias accaprée par les robes et les toilettes des convives du festival des JCC plutôt que par le programme et les films participants Ce rituel de montées des marches emprunté des d'autres festivals du cinéma qui ont lieu sous d'autres cieux, devient itérant chez nous aussi depuis quelques années. Et comme chaque année il ramène son lot de beauté, d'élégance et de paillettes mais également de scandales et de flop en matière de gout, causant un buzz incroyable dans les médias. Mais pour recentrer l'attention sur l'essentiel voilà ce qu'a écrit Chiraz Latiri sur sa page Facebook: "Réflexion matinale et amicale : je ne vois sur Facebook que des commentaires et des photos sur les robes parues sur le tapis rouge, sur des incidents à effet de buzz...C'est triste d'associer cette image aux JCC. Les JCC sont beaucoup plus grandes et plus profondes, je vous invite de ne pas se concentrer sur ces aspects superficiels et consulter le vrai contenu du festival sur sa page Facebook : projections, panels, Masterclass, Carthage Pro, Carthage talks, Carthage digital, ciné avenue , les Focus, les JCC dans les prisons ... tout ça est le programme du feu Nejib Ayed. Je vous assure que son équipe a travaillé dur pour l'assurer et le mettre en œuvre. Aidez nous par des critiques constructives, les robes ne font pas partie du programme des JCC... Et pour vous rassurer, la soirée de l'ouverture ce n'est qu'un moment bref de toute une semaine de festival et ce n'est pas la rubrique la plus coûteuse des JCC, tout ce qui a été mis en place est conçu localement par l'équipe du festival et celle de la cité de la culture et du MAC. Certes, il y a eu des oublis de certains artistes et cinéastes, parfois par manque de communication leurs invitations ne leur sont parvenues.... qu'ils nous excusent. L'essentiel commence aujourd'hui, soyez au RDV."