Devant la question éternelle qu'on lui pose sans cesse «Quand est-ce qu'on verra le nouveau gouvernement, le chef de gouvernement chargé Habib Jemli répond inlassablement «nous avons encore le temps, le choix est encore délicat et nous ne devons pas céder à la pression». Il y a eu la nième déclaration où notre chef de gouvernement dit continuer les pourparlers avec les différents acteurs de la scène politique et les négociations avec les partis sans nous expliquer quelle stratégie il élabore ni quelle vision de la situation il se forge. Il dit que nous avons le temps, mais il oublie que le temps est la ressource la plus préciseuse et qu'il ne faut pas la gaspiller dans notre situation où nous sommes menacés de banqueroute. Encore aujourd'hui après sa rencontre avec la maire de Tunis Souad Abderrahim, il a donné les mêmes explications. Pourtant la majeure partie des représentants de partis et des hommes politiques n'avaient pas caché leur déception de constater la nullité de ce que propose notre nouveau chef de gouvernement sans mauvais jeu de mots. Nommé par Ennahdha, espérons seulement que notre chef de gouvernement démontre assez d'indépendance pour faire des choix judicieux en son âme et conscience…des choix qui, s'ils n'améliorent pas la situation de la Tunisie, nous évitent la catastrophe.