Une quarantaine de jeunes volontaires se sont rassemblés dimanche sur une colline dénudée dans la région centrale de Siliana. Leur mission du week-end : faire revivre une forêt brûlée en plantant des pousses de pin d'Alep. Hamdi, de Sfax, se met directement au travail après avoir parcouru 250 kilomètres dans la région marginalisée. Passionné de camping et de randonnée, il a découvert l'initiative sur Facebook. «C'est une chance de s'amuser et de faire quelque chose de bien ensemble», explique l'élève. Il fait partie d'un réseau d'amoureux de la nature qui se sont associés aux autorités tunisiennes pour une entreprise ambitieuse ; planter 12 millions d'arbres à travers le pays d'ici la fin de cette année : Cet objectif équivaut à un arbre par citoyen tunisien. "Nous ne pouvons y arriver qu'ensemble", explique Baya Khalfallah, l'une des responsables de l'association Soli & Green, qui a lancé la campagne en novembre. "Pour atteindre notre objectif, nous comptons sur toutes les organisations (communautaires), notre partenariat avec le gouvernement - et, évidemment, sur tous ceux qui sont soucieux de l'environnement", ajoute-t-elle. La plupart des volontaires viennent des grandes villes côtières de Tunis, Sfax et Sousse. Amin Farhat, un jeune cadre de Tunis qui est également militant pour une association caritative de recyclage, dit vouloir protéger la beauté et les ressources naturelles de la Tunisie. "Nous le faisons pour l'avenir", a-t-il déclaré.