Le dirigeant au parti Ennahdha, Noureddine Bhiri, a déclaré hier qu'il ne soupçonné pas le ministre de l'Industrie Salah ben Youssef et le député Jalal Zayati, d'avoir la moindre mauvaise intention concernant l'accord de fabrication de masques, mais cela n'a pas empêché la vérification et la supervision. "Il est vrai que nous sommes en situation de guerre, mais cette affaire se déroule dans un contexte de transparence et de clarté, afin de ne porter aucun soupçon contre le gouvernement ", a expliqué Bhiri. Le dirigeant d'Ennahdha a indiqué que la corruption sévit dans le pays depuis 60 ans en raison d'un régime autoritaire. Il a ajouté que transition démocratique ne réussira qu'en combattant la corruption. Il a également souligné que la corruption est un allié majeur du terrorisme et qu'elle est plus dangereuse que le virus Corona, comme il le dit. Concernant le refus d'Anouar Maarouf d'accorder de plus larges prérogatives à Mohamed Abbou, le chef du bloc du mouvement Ennahda a affirmé que ce refus n'avait aucun fond politique. Il a confirmé que Maarouf ne leur avait pas montré ce projet en disant: "Pour devenir ministre, il faut se séparer des couleurs de son parti »