Le calme est revenu à une heure tardive de la nuit dernière à la délégation de Sbeitla, où des escarmouches et des attaques ont éclaté et ont fui depuis hier, après l'enterrement du jeune Haykel Rachidi. Il faut rappeler que Haykel Rachdi est décédé la veille à l'hôpital de Sahloul dans le gouvernorat de Sousse. Son corps a été enterré au cimetière de Sbeitla au milieu d'une foule nombreuse composée des membres de sa famille, de parents et d'amis. Des affrontements ont été renouvelés entre un nombre de jeunes hommes qui ont bloqué des routes dans la région et lancé des projectiles et des feux d'artifice sur les forces de sécurité, alors que les unités de sécurité ont répondu en utilisant des gaz lacrymogènes pour les disperser. Hier soir, des installations publiques et privées ont été protégés par une concentration intense d'unités de sécurité qui ont été déployées pour protéger ces installations de toute attaque éventuelle qui pourrait les affecter. Les tensions qui se poursuivent pour la deuxième journée consécutive à la délégation de Sbeitla n'ont enregistré aucune arrestation parmi les manifestants, ni aucune blessure parmi les forces de sécurité. Une seule exception est comptée celle de la blessure d'un citoyen qui ne participe pas aux manifestations. Il a été lapidé par des jets de pierres alors qu'il se trouvait à l'une des stations-service à l'entrée de la délégation de Sbeitla. Il a été transféré à l'hôpital régional de Kasserine pour recevoir l'aide nécessaire.