La salle le Colisée s'est transformée en un grand théâtre, hier le mercredi 11 novembre 2009, pour annoncer le commencement de la fête des journées théâtrales de Carthage dans sa 14ème édition, sous le thème « Théâtre sans Frontières ». Le spectacle, Prouva, qui a commencé en dehors les estrades de la scène, a impressionné les invités, enthousiasmés par la magie d'un théâtre tunisien qui fête son premier centenaire. La salle le Colisée s'est transformée en un grand théâtre, hier le mercredi 11 novembre 2009, pour annoncer le commencement de la fête des journées théâtrales de Carthage dans sa 14ème édition, sous le thème « Théâtre sans Frontières ». Le spectacle, Prouva, qui a commencé en dehors les estrades de la scène, a impressionné les invités, enthousiasmés par la magie d'un théâtre tunisien qui fête son premier centenaire.
Plus de 400 hôtes, venus d'Afrique, d'Orient, du Maghreb et d'Europe, étaient parmi nous hier le mercredi 11 novembre 2009. Des centaines d'invités entre critiques, comédiens, artistes et journalistes sont venus découvrir l'œuvre à laquelle plus que 160 jeunes artistes ont pris part. Prouva s'est installée sur la scène et en dehors de la scène. Un spectacle de cirque a commencé, vers 20h, dans l'Avenue Hbib Bourguiba, juste en face du Colisée, où les élèves de l'école ENACR en France et les élèves de l'école de cirque en Tunisie ont présenté un spectacle spécial, riche en danse et en musique.
Entre les couloirs du Colisée, les artistes participants ont accueilli les hôtes avec leurs costumes théâtraux de plusieurs époques. Ces artistes ont joué aussi bien dans le théâtre de vaudeville que dell'arte, par des brides de scènes de spectacle vivant, de danse théâtrale et de cirque.
Ridha Drira, concepteur et metteur en scène de « Prouva », a présenté, entre projection sur grand écran et tableaux de théâtre sur les plachers, le périple du théâtre. Depuis l'espace, le coprs, le souffle, la voix, la poésie, le chant, le texte et la parole libre sans frontières. La projection a raconté l'itinéraire de deux enfants qui rêvent et s'essayent au théâtre, dans un voyage enfantin et juvénile. Ces deux héros sont après montés sur scène pour souhaiter au théâtre tunisien un joyeux centenaire qui sera sans doute suivi par d'autres centenaires avec d'autres générations.
Les tableaux de Prouva, entre danse et chant, ont rendu hommage aux 100 ans de théâtre en Tunisie, à travers la poésie et la poésie populaire, le chant bédouin et l'Opéra, le texte narratif et la danse. La dernière partie du spectacle a laissé libre court à des jeunes musiciens (guitaristes, violonistes, percussionnistes et saxophonistes) d'interpréter une chanson célèbre de Hedi Jouini. Puis, ils ont enchaîné par une musique joyeuse avec la montée sur scène des artistes participants au spectacle. Avant de clore Prouve en beauté avec des improvisations de chant, de danse… et avant de saluer le public et de quitter la scène, ils ont clamé en choeur « et que la fête commence ! ».
Et bien, les journées théâtrales de Carthage, seront la fête de tout le monde. Soyez au rendez-vous !