Jeudi 12 septembre 2013, s'est tenu le séminaire national sur le programme de la lutte contre le travail des enfants en Tunisie et ce en la présence du ministre des Affaires Sociales, Khalil Zaouia, Mme Laurence Dubois, chargée principale du projet (IPEC/BIT) et Mme Malak Ben Chekroun, coordinatrice régionale pour la lutte contre le travail des enfants (IPEC/BIT). Pour le lancement du séminaire, Khalil Zaouia, ministre des Affaires Sociales, a donné un discours. « Cette initiative vise à orienter l'attention du gouvernement, des organisations patronales et des organisations des travailleurs, en plus des composantes de la société civile, vers l'importance de la lutte contre la prolifération du phénomène du travail des enfants » a déclaré Khalil Zaouia. En collaboration avec le Bureau International du Travail (BIT), une stratégie de lutte contre le travail des enfants en Tunisie sera, en effet, mise en place. « Toues les parties concernées doivent œuvrer à la réussite de cette stratégie et réaliser ses objectifs avant la fin de l'année 2016 » a souligné le ministre des Affaires Sociales précisant que la Tunisie a concrétisé son engagement en signant la convention internationale n° 138 sur l'âge minimum d'admission à l'emploi et la convention n°182 sur l'interdiction et l'élimination des pires formes de travail des enfants. Khalil Zaouia a, par ailleurs, dressé un tableau de la situation des enfants qui travaillent en Tunisie. Le Ministre des Affaires Sociales a affirmé que seulement 2% des enfants tunisiens sont touchés par ce phénomène qui demeure limité. « Les statistiques indiquent qu'à l'échelle mondiale, plus de 200 millions d'enfants, âgés de moins de 15 ans, et dont la moitié sont impliqués dans les pires formes de travail des enfants, ont quitté l'école pour travailler. En Tunisie, le travail des enfants reste un phénomène limité et ne concerne que 2% des enfants travaillant dans le secteur agricole et le secteur du travail domestique » a assuré Khalil Zaouia. Le ministre des Affaires Sociales est, également, revenu sur les causes de la non-prolifération du phénomène des enfants travailleurs en Tunisie. Il a appuyé que l'adoption du projet de la gratuité de l'enseignement, la promulgation du Code de la Protection de l'Enfant en 1995 et la mise en place de stratégies de défense des droits de l'Enfant ont contribué à limiter ce phénomène. Ci-joint les allocutions de Khalil Zaouia, ministre des Affaires Sociales, Mme Laurence Dubois, chargée principale du projet (IPEC/BIT) et Mme Malak Ben Chekroun, coordinatrice régionale pour la lutte contre le travail des enfants (IPEC/BIT).