L'expert en marchés financiers, Moez Hadidan, a discuté de la 15e session du sommet du BRICS et des attentes de cette participation, en déclarant que "notre économie ne permet pas notre adhésion au BRICS", selon ses termes. Il a ajouté que le BRICS ne signifie pas grand-chose pour la Tunisie, car c'est essentiellement une décision politique avant d'être économique, en poursuivant : "La Russie est politiquement isolée et souhaite mettre fin à cette situation à travers le BRICS. La Chine, qui subit des pressions, cherche à étendre son influence. Les autres pays membres du BRICS ont également des motivations géopolitiques." Le sommet du BRICS pour les économies émergentes se poursuit pour le deuxième jour consécutif à Johannesbourg, avec la participation des dirigeants du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud. Les dirigeants du groupe ont présenté plusieurs propositions lors de leurs discours à la session plénière du sommet en Afrique du Sud aujourd'hui, visant à faire évoluer le BRICS vers un nouveau niveau de coopération. Ils ont confirmé leur soutien à un monde multipolaire fondé sur la Charte des Nations Unies. Ils ont également appelé à renforcer la coopération dans les domaines culturel et humanitaire, en plus de l'économie et du commerce.
