L'affaire du jeune tunisien de 21 ans, condamné pour homosexualité suite à un toucher rectal a suscité une série de réactions chez la société civile ainsi que chez plusieurs partis qui ont condamné l'atteinte physique et morale portée au jeune en question. A ce propos, le conseil de l'ordre national des médecins a émis un communiqué dans lequel il est revenu sur le comportement du médecin qui a effectué l'examen. Le conseil de l'ordre a déclaré qu'il était «profondément préoccupé par la condamnation d'un citoyen tunisien pour homosexualité sur la foi d'une expertise médicale » et a tenu à informer l'opinion publique « qu'il procède actuellement à une instruction en vue de relever une éventuelle infraction au code de déontologie médicale de la part du médecin requis pour l'expertise ». Le Conseil et en tant que garant du respect de la déontologie médicale, a également condamné tout examen médico-légal non consenti ou non justifié, touchant à la dignité et à l'intégrité physique ou mentale de la personne examinée.