Sur ces mêmes colonnes, nous avons parlé il y a quelques jours de la disparition, pure et simple, des cigarettes de marque tunisienne des débits de tabac et autres buralistes. Enfin le secret est levé, mais pas totalement. Le marché noir et le marché parallèle prolifèrent, en l'absence d'un contrôle rigoureux. Ainsi, les prix peuvent augmenter selon le bon vouloir du vendeur, alors que du côté de la Régie Nationale des Tabacs et des Allumettes, RNTA, on ne fait état d'augmentation. La RNTA a, d'ailleurs, affirmé, lundi 5 octobre 2015, l'absence de problème au niveau de la distribution ou de l'approvisionnement des cigarettes locales, puisqu'au mois de septembre plus de 26 millions de paquets de cigarettes ont été produits. Dans une déclaration à Mosaique, le secrétaire général de la Régie, Sami Ben Jannet a fait savoir que la régie des tabacs ne contrôle pas les réseaux de distribution, car ils sont détenus par des personnes ayant des licences de vente, sans oublier les intermédiaires qui contrôlent les prix de vente des cigarettes. Sami Ben Jannet a déclaré que des études sont en cours et qu'un projet a été présenté au ministère des Finances relatif à la vente des cigarettes selon un cahier des charges.