Reportage sur la situation en Tunisie fourni à une chaîne israélienne Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens, vient d'ouvrir une enquête sur un reportage diffusé par la journaliste tunisienne, Samia Bayouli, sur une chaîne israélienne, croyant qu'elle traitait avec une chaîne de télévision turque, au cours de la soirée du mercredi 10 Janvier 2018, et le reportage concernait les protestations sociales survenues dernièrement en Tunisie. Toujours selon le SNJT, Bayouli aurait été contactée par une autre journaliste tunisienne exerçant au sein de la chaîne de télévision turque, à travers les réseaux sociaux, pour coordonner avec elle autour de la diffusion de ce reportage, et aurait déclaré à l'Unité de suivi au Centre de sécurité professionnelle de l'Union nationale des journalistes tunisiens »J'ai été contactée par une consœur de la chaîne turque à travers le réseau social qui m'a demandé de faire une déclaration à la chaîne concernant le développement des situations, mais j'ai refusé pour ne pas être assez informée moi-même de la situation sur tout le territoire, sauf que la journaliste a renouvelé sa requête par téléphone, lorsqu'un certain ‘HICHEM' m'a contactée à travers un téléphone dont le numéro était masqué ». Bayoula à ajouté »il a tenu a obtenir de moi une déclaration sur Skype concernant la situation à Djerba, et il parlait avec un dialecte palestinien. Je lui ai demandé si la chaîne était palestinienne, mais il ne répondit pas ». Le SNJT poursuit en indiquant que la journaliste tunisienne est entrée en contact sur Skype avec ce qu'elle croyait comme ‘chaîne de télévision turque‘, surtout que la collègue tunisienne intermédiaire était une camarade de classe. De ce fait, la chaîne israélienne a pu obtenir par Skype et réseaux sociaux des photos en liaison avec le sujet : les mouvements sociaux dans les régions, évidemment. L'unité de surveillance est entrée en contact avec des sources croisées de journalistes sur le terrain et d'intervenants dans le reportage diffusé par la chaîne sioniste, et le tournage a été réalisé pour le compte de l'agence de presse étrangère ‘aprchive.com', sans le logo distinctif de l'organe médiatique, selon des journalistes, sachant que l'unité de suivi a vérifié la diffusion du contenu du reportage sur le réseau social et poursuivra son enquête à ce sujet. Le SNJT affirme avoir constitué une commission d'enquête concernant les fausses informations diffusées par la chaîne de télévision israélienne et qu'il a pu obtenir des données documentées qui seront examinées et que le résultat de l'enquête sera publié prochainement. Le SNJT renouvelle son refus de toute forme de normalisation avec l'entité sioniste sur les territoires occupés, et exige des confrères de respecter cette position, indiquant que le syndicat œuvrera à rayer et à diffamer quiconque collaborera avec des institutions sionistes, ou sera lié à elles et appelle les autorités tunisiennes à enquêter sur les activités d'institutions médiques sionistes se trouvant sur le sol tunisien. Source