Hamadi Jebali prononçant un discours au Maroc Lors d'une rencontre organisée à Casablanca, le lundi 19 Février 2018, autour de l'industrialisation dans le Continent africain, l'ancien Chef du gouvernement tunisien et leader du mouvement Ennahdha, Hamadi Jebali, est intervenu en prononçant une allocution dans ce contexte, en présence du Chef du gouvernement marocain et Secrétaire général du parti ‘La Justice et le Développement Islamique‘, Saad Eddine Othmani. Othmani, a considéré qu'il y a un certain nombre de secteurs prometteurs sur lesquels l'Afrique pourrait bien parier dessus pour intégrer le Club de l'industrialisation, assurant que « Les secteurs des énergies renouvelables, le secteur automobile fonctionnant avec de l'énergie propre ainsi que d'autres secteurs pourraient être une locomotive pour le développement industriel de l'Afrique. »
De son côté, devant les experts marocains et étrangers, Hamadi Jebali a appelé les pays africains à »être autonomes et à prendre soin du développement humain et à développer des compétences dans tous les domaines pour assurer une voie industrielle distincte au continent africain loin des promesses politiques ‘éphémères' et à se concentrer davantage sur le travail sur le terrain, insistant sur la nécessité de voir les pays africains investir davantage dans l'éducation et les ressources humaines, et à œuvrer à envahir les marchés avec des produits à forte valeur ajoutée qui peuvent être plus compétitifs. » Jebali, a poursuivi en indiquant que »Les pays africains devraient concentrer leurs efforts sur la recherche appliquée, notamment dans les secteurs prioritaires, et inclure la science et la technologie dans le développement », considérant que la détermination de la qualité de fabrication la plus appropriée demeure la clé essentielle de l'élaboration d'une stratégie pour assurer l'industrialisation du continent africain. Intervenant également lors de cette rencontre, Mohamed Al-Katani, président directeur général du groupe AttijariWafa Bank, a souligné que le continent souffre d'une ‘véritable fuite des cerveaux vers l'Ouest‘. Il a ajouté que « L'Afrique a besoin de ses ressources humaines compétentes et de ses ressources pour l'aider à réaliser une véritable révolution technologique et industrielle, en mettant l'accent sur la formation des cadres techniques nécessaires pour assurer le succès de cette révolution technologique souhaitée ». Source