Siège du Syndicat national des journalistes tunisiens Suite à l'agression commise par des professeurs sur les journalistes et les cameramen, le mercredi 19 Décembre 2018, alors qu'ils couvraient la ‘Journée de colère' et les mouvements protestataires du syndicat de l'Enseignement secondaire, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a condamné cette agression ainsi que le comportement des protestataires et a appelé tous les journalistes à boycotter la couverture des manifestations des professeurs. Le SNJT, qui a pointé du doigt la Fédération générale de l'Enseignement secondaire de ne pas avoir encadré ses adhérents durant la journée de colère, tout en dénonçant les actes commis à l'avenue Bourguiba par certains professeurs, a appelé le Ministère public à réagir et à garantir la sécurité des journalistes conformément aux lois internationales et aux conventions ratifiées, soulignant l'entame de poursuites judiciaires contre tous ceux dont l'implication aux violences physiques et morales contre les journalistes sera prouvée sur les enregistrements. Le SNJT a confirmé que l'un des manifestants avait même agressé sur le ventre le cameraman d'Al Hiwar Ettounsi, Amira Houimli Rezgui, alors qu'elle est enceinte, et ce pendant qu'elle filmait la scène où Lassaad Yacoubi repoussait le journaliste de la chaîne, Abdessalem Farhat, qui tentait d'obtenir de lui une déclaration. A noter qu'un certain nombre de professeurs qui protestaient mercredi, avaient insulté les journalistes, les ont poussés et les ont empêchés de faire leur travail, en plus des agressions physiques et des violences verbales perpétrées à leur encontre, tout en leur lançant des slogans contraires à l'éthique. Cliquez sur la photo pour l'agrandir