Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a prononcé un discours, ce lundi 25 Février 2019, à Genève, à l'occasion de sa participation à la séance de haut niveau de la 40ème session du Conseil des Droits de l'Homme, lors duquel le Chef de l'Etat a souligné, en particulier, l'engagement indéfectible de la Tunisie aux principes et valeurs universels des droits de l'homme, et son soutien envers tous les efforts et initiatives visant à les améliorer davantage, dans l'intérêt des justes causes et dans le renforcement des éléments de la paix et de la sécurité dans le monde.
Il a également souligné que la Tunisie tenait à renforcer le système des droits de l'homme, à travers les textes et dans la réalité, depuis le début de son expérience démocratique, convaincue de son importance dans l'instauration de l'Etat de droit et des institutions, et du maintien de la paix sociale. Dans ce contexte, BCE a souligné que la Constitution tunisienne est progressiste et inclue tous les droits et libertés, ainsi que l'égalité entre tous les citoyens, conformément aux normes internationalement reconnues, ajoutant qu'étant le garant de la constitution, il a prit l'initiative de présenter une proposition pour établir l'égalité dans l'héritage entre hommes et femmes, comme continuité de l'orientation réformiste moderne qui distingue la société tunisiennes à travers son histoire et en application au statut privilégié qu'occupe la femme et sa contribution active à l'économie et à la paix sociale.
Il a indiqué entre-autres que les droits de l'homme sont interdépendants et indivisibles, considérant qu'il n'y a pas de démocratie sans égalité ni développement réel et sans éliminer la discrimination entre hommes et femmes. Le Président de la République a précisé qu'il a présenté cette initiative en toute responsabilité, convaincu qu'elle est conforme à la Constitution et à son esprit, ainsi qu'à la philosophie et aux principes des droits de l'homme, affirmant que son adoption constituerait un nouveau tournant dans l'histoire moderne de la Tunisie en tant qu'Etat civil fondé sur la citoyenneté et la volonté du peuple.