Le ministère de la Santé a indiqué que dans le cadre du suivi des nombreux décès enregistrés durant les journées du 7 et 8 Mars 2019 dans le Centre de gynécologie obstétrique et de néonatalogie de la Rabta, que le ministre de la Santé, Dr Abderraouf Chérif, avait présidé la cellule de crise du ministère en présence des membres de la commission spéciale pour évaluer les résultats issus des recherches sur les causes du drame. Les premiers résultats ont démontré que les décès seraient dus, probablement, à des altérations entrainant une chute de la circulation sanguine (Choc septique), et que des échantillons ont été prélevés sur des nouveau-nés et dans le centre thérapeutique afin de déterminer le genre et la source de ces altérations. La commission a affirmé qu'aucun décès n'a été enregistré au cours des dernières 24 heures dans ce centre, et qu'elle poursuit ses enquêtes afin de déterminer les responsabilités. Tout en renouvelant ses sincères condoléances aux familles des victimes, le ministère de la Santé affirme sa détermination continue à fournir les diverses conditions adéquates pour la prise en charge des patients admis dans des établissements de santé publics. NB : Ce communiqué a été publié tout juste avant la démission du ministre de la Santé.