La BNA aux côtés de la diaspora pour faire du Sud un moteur de développement    QNB Tunisia s'engage pour la protection des océans à travers la campagne internationale du Groupe QNB "Le Pacte Bleu"    Le SNJT condamne l'assassinat de l'équipe de la chaîne Al Jazeera à Gaza    Affaire Instalingo Yahia Khili renvoyé devant la justice pour blanchiment d'argent    Le Reno14 F 5G avec Photographie Flash IA et Design Sirène Irisé dévoilé par OPPO    Attaque de l'UGTT : tous les scénarios sont désormais envisagés, selon Sami Tahri    Hausse inquiétante des décès sur les routes tunisiennes : 458 morts en 7 mois    Chikungunya en Tunisie : aucune infection confirmée    Bizerte : un grave accident entre un camion et un engin de construction    Nabeul : le village artisanal renaît après 12 ans d'attente    Tunisie : jusqu'à 5 ans de prison pour toute agression contre un animal, une nouvelle loi en préparation    Fadhel Jaziri tire sa révérence.. retour sur sa dernière création "Au violon" présentée au festival Hammamet 2025    Tabboubi à Saïed : celui qui a des preuves de corruption n'a qu'à saisir la justice    Eaux minérales en plastique : le scandale que personne ne veut voir    Viande ovine : les prix s'envolent, les bouchers tirent la sonnette d'alarme    Fethi Sahlaoui met en avant le potentiel de l'industrie automobile tunisienne    Qui était Fadhel Jaziri ?    Météo en Tunisie : mer calme et temps clair    L'ASG grignote un point face à l'EST : Un point qui vaut de l'or    Buteur face à l'ASM : Sadok Mahmoud, la promesse    Impôts : attention Tunisiens, voici les dates à ne pas rater en août 2025    Djerba : la grève des bacs reportée, suspense jusqu'au 19 août    Décès de Fadhel Jaziri    Ligue 1 – 1ère journée : La JSO et l'ESZ, c'est du solide !    Les journalistes Anas Al-Sharif et Mohamed Qreiqa, martyrs d'une frappe de l'entité sioniste à Gaza    Egypte : Un séisme de magnitude 6,2 enregistré au nord de Marsa Matrouh    Festival des vignes de Grombalia : entre tradition, musique et défis climatiques    Tunisie : Décès du grand artiste Fadhel Jaziri    Un livre d'Abdellaziz Ben-Jebria : «Tunisie d'Amours, que reste-t-il de tes beaux jours»    Gaza : quatre journalistes d'Al Jazeera tués dans une frappe israélienne    Séisme de magnitude 6,1 en Turquie : plusieurs bâtiments effondrés à Sindirgi    Lotfi Abdelli attendu au Festival international de Carthage en 2026    Karaté – Ahmed Thabti nouveau président de la fédération    Fiscalité : calendrier des déclarations pour le mois d'août 2025    Près de l'Algérie, la Tunisie lance un mégaprojet touristique à 2 milliards de dinars    Sinfonica : un pont musical entre la Tunisie et la France sous les étoiles de Hammamet    Elyes Ghariani : Alaska, l'arène secrète de Trump et Poutine    Moez Echargui, champion à Porto, lance un appel : je n'ai pas de sponsor !    Tunis appelle l'ONU à agir contre le plan israélien de réoccupation de Gaza    Décès de Me Yadh Ammar, une illustre figure du barreau, de l'université et de la société civile    Présidence de la République : des événements se succèdent de manière inhabituelle ces jours-ci dans le but d'attiser les tensions    Kais Saïed : « Aucun fauteur ne bénéficiera de l'impunité »    Ahmed Jaouadi : Un accueil présidentiel qui propulse vers l'excellence    Tunisie Telecom rend hommage au champion du monde Ahmed Jaouadi    Le ministre de la Jeunesse et des Sports reçoit Ahmed Jaouadi    Ahmed Jaouadi décoré du premier grade de l'Ordre national du mérite dans le domaine du sport    Faux Infos et Manipulations : Le Ministère de l'Intérieur Riposte Fortement !    Tensions franco-algériennes : Macron annule l'accord sur les visas diplomatiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Eau, pollution, changement climatique : Pour un Etat d'urgence écologique
Publié dans Tunivisions le 25 - 09 - 2019


Appel aux candidats aux élections
Aujourd'hui, la Tunisie traverse une grave crise environnementale. L'eau, un bien vital, n'est pas fournie de manière constante à tous les citoyens. Les pollutions industrielles et les changements climatiques sont de graves menaces pour la survie de parties entières du territoire et de leurs populations.
Le futur gouvernement aura donc la responsabilité d'apporter des solutions à cette crise pour garantir la sécurité nationale, le respect des droits humains et des droits constitutionnels à l'eau, la santé et à un environnement sain des tunisiens. Les catastrophes sont déjà une réalité quotidienne et les populations les plus vulnérables en sont les premières victimes.
Ainsi, la pollution du Groupe Chimique Tunisien dans le golfe de Gabès a totalement détruit un écosystème terrestre et marin unique au monde, de même que les moyens de subsistance des paysans et pêcheurs de la région. D'autres pollutions industrielles font mourir les récoltes et les êtres humains, à l'instar du phosphate à Gafsa ou des rejets d'usines agroalimentaires à Nabeul par exemple. Les pollutions industrielles dégradent les éléments vitaux que sont l'air et l'eau dans tout le pays. Ainsi, durant cette législature 2014-2019, de nombreux citoyens se sont soulevés contre ces pollutions.
La faible quantité de ressources disponibles, les problèmes de gestion et les effets des changements climatiques ont rendu l'accès à l'eau de plus en plus critique chaque année. En 2019, les coupures et les mobilisations pour l'accès à l'eau ont eu lieu dans tout le pays, de Jendouba à Tataouine, malgré des pluies abondantes et des barrages remplis au printemps.
Les changements climatiques ont déjà de graves conséquences. La montée du niveau de la mer menace des zones habitées, comme dans les gouvernorats de Bizerte ou de Monastir. Ils affectent aussi fortement la régularité des pluies et des phénomènes climatiques, notamment dans les zones arides, ce qui affecte grandement les productions agricoles, plus aléatoires d'année en année. Ils provoquent des phénomènes extrêmes, plus intenses et plus réguliers, telle la catastrophe de Nabeul en Septembre 2018. Il y a donc urgence à mettre en place des mesures d'adaptation à ces conséquences des changements climatiques.
Enfin, la problématique des déchets est devenue un problème commun à tout le territoire. La situation est telle que des citoyens en sont venus à fêter l'anniversaire de leurs déchets, à Nabeul ou Ariana par exemple. Ils dégradent la qualité de vie et la santé des citoyens.
Face à cette urgence et pour assurer la sécurité du territoire national, nous appelons les candidats aux élections à s'engager à déclarer un état d'urgence écologique, qui aurait cinq dimensions :
* L'apport de l'eau potable à tous les citoyens à travers un renflouement direct de l'Etat des dettes de la SONEDE et des GDA ainsi que le renouvellement immédiat des 40% vétustes du réseau. La restructuration du système des GDA par la mise en place d'un réseau assuré par la SONEDE pour l'eau potable, y compris dans les zones rurales. La réforme du code de l'eau semble très insuffisante et menace de privatiser ce bien commun.
* La fin des pollutions industrielles à travers des normes plus élevées et leur respect. La fin de tous les rejets dans les milieux naturels. La mise à niveau des stations de traitement des eaux usées industrielles et des obligations et normes plus contraignantes pour les entreprises, tout en s'assurant de leur application. Une solution claire et rapidement appliquée pour mettre fin aux souffrances des habitants et à la destruction du patrimoine naturel de Gabès.
* Une politique nationale d'urgence de gestion des déchets ménagers et industriels. Elle devrait d'abord récupérer et traiter les tonnes de déchets qui jonchent tout le territoire. Dans le même temps elle devrait inclure des procédures de limitation de la production de déchets, de fin des dépôts anarchiques, de triage, de recyclage et de revalorisation.
* Un plan d'adaptation aux changements climatiques, sur la base de ceux existants, qui soit porté au niveau de la Présidence de la république ou du gouvernement et soit une priorité politique et affichée comme telle. Dans un tel plan, les solutions basées sur la nature devraient être priorisées.
* Un plan massif de déploiement des énergies renouvelables, puisque la Tunisie dispose de grandes ressources éoliennes, solaires et géothermiques, qui permettront d'assurer l'atténuation du changement climatique ainsi que la sécurité et la souveraineté énergétique du pays.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.