L'Observatoire Tunisien de l'Eau (association NOMAD 08) et l'Observatoire Tunisien de l'Economie ont l'honneur de vous inviter à une conférence en directe (en ligne) sur « le droit à l'eau en temps de pandémie !» : Interruptions multiples, protestations et hausse des tarifs de l'eau en l'absence des mesures nécessaires pour sécuriser son approvisionnement. Et ce, le Mardi 5 Mai 2020 à 21h30, en direct sur la page Facebook de l'Observatoire Tunisien de l'Eau ou bien sur une autre plateforme dont le lien sera envoyé ultérieurement. Au cours de cette conférence, il y aura les interventions suivantes : – Mr Houcine Rhili (Expert en eau et développement durable) – Dr Raoudha Gafrej (Experte en eau, gérante du bureau l'Univers de l'eau). – Mr Monji Rahoui (Député, Membre de la commission des finances). Cette conférence s'inscrit dans le cadre d'une série de débats en ligne, organisée par l'Observatoire Tunisien de l'Eau en collaboration avec l'observatoire Tunisien de l'Economie, dans le but d'analyser et de discuter les mesures prises par le gouvernement et afin de poursuivre la série de discussions, lancées après la publication de la Charte de la Tunisie pour le droit à l'eau. —————— « Rappelons que le droit à l'eau est un droit de l'Homme depuis juillet 2010. L'eau ingrédient nécessaire à la vie, est une ressource naturelle et une composante essentielle de la justice sociale, un élément fondamental pour la durabilité des écosystèmes naturels et l'un des piliers les plus importants de la sécurité voire de la souveraineté alimentaire. Bien que le droit à l'eau soit un droit inscrit dans la constitution tunisienne de 2014, le pays a connu, ces dernières années, une montée des protestations des citoyens n'ayant pas accès à l'eau dans toutes les régions en raison de l'absence d'alimentation en eau potable pour certains et de la fréquence élevée des interruptions de l'alimentation en eau potable pour d'autres. Les défaillances dans le secteur de l'eau en Tunisie sont dues à des manquements dans le cadre juridique relatif au secteur (Code des eaux de 1975 et la proposition de loi d'un nouveau code des eaux) et à un modèle de gouvernance inadapté surtout en l'absence d'une approche participative dans l'élaboration des principaux scénarios et politiques liés à la gestion des ressources en eau. »