« le soutien matériel et politique apporté à l'autorité et au peuple palestiniens n'est pas assez suffisant pour relever les défis auxquels ils font face », a affirmé le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem, à l'occasion de sa participation, à New York, aux travaux de la 67e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. « La réussite à relever ces défis est tributaire de l'impulsion des efforts de paix et du lancement d'un processus politique sérieux qui aboutira à un règlement définitif de ce dossier », a-t-il estimé lors de la réunion du comité spécial de liaison pour la coordination de l'assistance internationale aux palestiniens. « La politique du fait accompli ne peut pas permettre d'absorber les sentiments de déception et de colère chez le peuple palestinien, ni d'instaurer les établissements de l'Etat palestinien », a-t-il ajouté. D'autre part, le chef de la diplomatie tunisienne a participé à une réunion de haut niveau sur l'initiative américaine relative à l'égalité entre les genres dans le cadre du partenariat pour l'avenir, initiative à laquelle a adhéré la Tunisie en tant que membre fondateur. La Secrétaire d'Etat américaine qui a présidé cette réunion, a tenu à saluer l'adhésion de la Tunisie à cette initiative. A cette occasion, Rafik Abdessalem a réaffirmé l'engagement de la Tunisie à protéger les droits de la femme, à en préserver les acquis, à élargir le champ de sa participation à la vie publique et politique et à favoriser son accès aux postes de décision. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a pris part à une réunion de haut niveau sur « l'état de droit aux niveaux national et international ». Au cours de cette réunion, le ministre a précisé que le projet de création d'une cour constitutionnelle internationale qui sera présenté par le président de la République s'inscrit dans le cadre de la consolidation des mécanismes de consécration de la primauté du droit international. Il a, également, réaffirmé l'engagement de la Tunisie à instituer le principe de l'égalité entre les genres dans le texte de la nouvelle Constitution tunisienne et à consolider les droits et acquis de la femme. D'autre part, le ministre des affaires étrangères a participé à une séance-débat de haut niveau sur « la consolidation de la primauté de la loi : la lutte contre la corruption et ses répercussions sur la croissance économique durable ». A cette occasion, le ministre a souligné l'engagement de la Tunisie à introduire des réformes législatives à même de favoriser la bonne gouvernance et la transparence et d'instaurer un climat favorable aux affaires et à l'investissement. Il a, dans ce contexte, fait état de l'adhésion de la Tunisie à la convention onusienne sur la lutte contre la corruption et de la mise en place d'une feuille de route pour lutter contre ce phénomène.