Suite à la présence de Saïda Agrebi en Turquie, et après que la délégation tunisienne se soit retirée du Sommet des politiques sociales et de la famille qui se déroule au pays de Mustafa Kemal Atatürk, noua avons appris que l'ambassadeur de Tunisie à Ankara a demandé aux autorités turques l'extradition de Mme Agrebi vers son pays d'origine, en se référant au mandat d'arrestation international émis le 10 Août 2012 contre l'ancienne présidente de l'organisation tunisienne des mères. Rappelons que la délégation tunisienne participant à ce sommet s'était retirée dés son ouverture hier, en signe de protestation contre le prix qui a été décerné à Saida Agrebi, reçue en Turquie en tant que vice-présidente de l'organisation mondiale des mères. Ceci dit, nous nous retrouvons donc devant un nouveau scénario d'extradition de citoyens tunisiens recherchés par Interpol. Car, après celui de Sakher El Materi, sa présence aux Seychelles et l'annonce faite par M. Noureddine Bhiri puis l'évaporation du gendre de Ben Ali, surgit en ce moment la présence de Saïda Agrebi (décorée même par les autorités Turques). A ce sujet, le ministère des Affaires étrangères aurait informé la Turquie que le bureau d'Interpol à Tunis a transmis au bureau d'Ankara un rappel du mandat d'arrêt international, afin que la Turquie prenne les dispositions réglementaires nécessaires.