Un jeune libyen a comparu devant la 5ème Chambre criminelle prés du tribunal de première instance de Tunis, accusé d'avoir atteint à la pudeur d'une jeune fille en la ''sodomisant (Fahicha)'' sans son consentement, selon l'article 228 du Code Pénal. L'affaire remonte au 22 Mai 2012, le jour où la victime et son fiancé ont décidé de diner ensembler dans l'un des restaurants du côté d'El Menzah. Selon les dires de la fille, alors qu'elle était attablée avec son compagnon, le libyen avait commencé par l'embarrasser avec des gestes jusqu'à exécuter des gestes assez obcènes. A un moment donné, la jeune fille s'est dirigée vers les toilettes en bloquant la porte avec la serrure. Quelques minutes plus tard, le jeune libyen prit lui aussi le chemin des toilettes et au lieu d'aller à celles des hommes il pénétra dans celles réservées aux dames et défonça la porte du cabinet où se trouvait la fille. Les cris de celle-ci n'ont été entendus par personne, l'agresseur empoigna la demoiselle en mettant sa main sur sa bouche, et réussit à la violer par force malgré le débattement de la victime qui l'a griffé au visage, surtout à l'oeil, et frappé à la tête en continuant à se débattre. Le bruit et les cris ont attiré l'attention de l'un des gardiens des lieux qui s'était approché des blocs sanitaire, celui-ci réussit à délivrer la jeune fille et à enfermer le violeur jusqu'à l'arrivée de la police qui a été alertée. En comparaissant devant le juge, l'individu nia les faits en bloc, mais la confrontation avec le gardien qui a affirmé avoir trouvé le libyen entrain de violer la demoiselle a confondu le libyen. Le verdict sera prononcé le 26 Janvier prochain.