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DicoRoman, Cocktail Revolutionard Troikien : Jihad
Publié dans Tunivisions le 27 - 09 - 2013

« Nul n'est censé ignorer le mal, mais il est dépitant que des anges faits hommes se méprennent sur la nature du bien au point de prendre une prostituée pour une sainte et se dire prêt à donner son nom à sa douteuse progéniture ».
Un laïc sans malice
— Substantif dont on se sert pour désigner :
1. L'exécution d'un mécréant.
« Le jour du jihad de feu Chokri Belaïd, un potentat à la barbe fleurie s'est longuement entretenu au téléphone avec l'une des trois personnes qui ont la charge de jihaddaddiner le leader de gauche. Cet obscur jihaddin n'a pas encore été identifié, mais le contenu de l'entretien, que des oreilles indiscrètes ont intercepté, sera rendu public très prochainement ».
En douce, 25/9/2013
2. Le mot désigne, par extension, l'éradication d'un contre-révolutionnaire.
« Le jihaddaddinat de feu Mohamed Brahmi n'a rien de surprenant si l'on se rappelle seulement la tirade qu'il a prononcée à l'ANC et qui a survolté le bloc des bénis. Ces derniers, de la voix d'un seul jihadman, lui ont crié que son propos est indigne d'un député de la révolution et qu'il est du devoir de tout révolutionnaire honnête d'ordonner le jihad des contre-révolutionnaires qui osent aller à l'encontre de la volonté des élus du peuple ».
Ghassan El-Mouji, La Coïncidence, p. 91
3. Désigne, par extension, l'arme dont se sert le jihadman pour jihaddaddiner sa cible. L'arme est dite encore : jihadolver ou jihadistolet.
« Comment expliquez-vous que le jihad avec lequel Mohamed brahmi a été descendu se trouve dans l'un des locaux du ministère de l'intérieur ? Si on tenait compte du fait que ce même jihad a servi à refroidir Chokri Belaïd, il serait difficile de ne pas se poser des questions, de bien épineuses questions ».
Le Fulgurant, 23/9/2013
4. Sert à désigner, sur le mode métaphorique, l'organe batailleur d'une jihadiforniqueuse.
« Les Oulémas stipulent que, d'après les préceptes les plus sûrs de la Shari'a, il est permis à une jihadistituée timide de ne point ôter son niqab en jihadifoutant. Dieu, qu'il soit béni, ne lui tiendrait pas rigueur de n'avoir découvert que son jihad en présence de son jihadipoux ».
Ibn Jammel ‘Ibran, Les Fatawas, p. 1489 du Fulgurant, 23/9/2013
5. Les bénis se servent du terme jihad pour désigner la loi d'immunisation de la révolution.
« Il n'est du droit de personne, pas même de l'Ange en chef, de supprimer le jihad que les élus du peuple ont mis au point pour empêcher les corrompus et les bourreaux de se recycler. Sans ce jihad, la révolution n'aurait plus de sens. Renoncer à ce jihad à ce moment précis, c'est céder au chantage des putschistes ».
Le Halo, 26/8/2013
6. Jihaddin, nom, en vogue dans les milieux de gauche, pour désigner les dignitaires troïkiens qui auraient commandité le jihaddaddinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi. Se dit également des faucons du parti béni qui mobilisent les jihadiputes, facilitent leur départ au front et, après leur retour au pays, se déclarer prêt à adopter les fruits bénis de leurs saintes fornications.
« Pour ce qui est des jihaddins mystérieux soupçonnés d'avoir tout manigancé, je suis dans le regret de dire que nous ne disposons pas de la moindre preuve qui puisse confirmer ou infirmer ces rumeurs ».
L'Antique Observateur, 21/9/2013
7. Jihaddaddinat, synonyme d'assassinat dans les milieux de gauche.
« Nous n'avons pas confiance dans la justice locale, déclare l'avocat du martyr Chokri Belaïd, parce qu'elle n'est pas habilitée à instruire des affaires de jihaddaddinats politiques. Une justice aux ordres, cela va sans dire, ne peut pas être juste ».
La Voix des justes, 19/9/2013
8. Jihadmen, sobriquet dont se servent la presse occidentale pour désigner les guerriers qui se battent contre Bachar Al-Assad.
« Il est bizarre qu'il y ait tant de jihadmen et, pire encore, des jihadisexes, en provenance de la Tunisie, un pays naguère connu pour son ouverture et sa tolérance. Si Bourguiba était toujours là, il n'y aurait jamais eu des dérives de ce genre ».
L'Univers, 19/9/2013
9. Jihadwomen, sobriquet dont se servent la presse occidentale pour désigner les pieuses pétasses qui s'échinent à vider les bourses des jihadmen.
« Le fantôme drapé de noir a refusé de répondre à notre question. Un jihadpineur, qui vient de tirer son coup et se prépare à repartir au front pour casser de l'étatique, cet abominable taghout, nous précise, l'air grave, que les sœurs jihadistituées ne font jamais entendre leurs voix à des étrangers, qui plus mécréants ».
L'Antique Observateur, 30/7/2013
10. Jihaddard, terme péjoratif utilisé par les salafistes pour désigner les militants de gauche figurant sur les listes des personnes à éliminer.
« Nous éliminerons autant de jihaddards qu'il nous serait possible de le faire. Chaque tête de jihaddard qui tombe est un pas de plus vers le paradis où les houris nous attendent à bras ouverts ».
Al-jazira, 29/8/2013
11. Jihadilygame, jihadman qui jihadinoce avec plusieurs jihadisexes à la fois.
« Vu les conditions difficiles dans lesquelles nous vivons, la jihadilygamie n'est pas possible pour tout le monde. Pour le moment, les jihadilygames se recrutent parmi les chefs les plus en vue. Chacun d'entre eux dispose d'un harem de quatre jihadifouteuses qu'il ne garde pas plus d'une semaine pour éviter les mauvaises habitudes ».
Georges Armorin, Le Monde à l'envers, p. 89
12. Jihadinogame, jihadman qui jihadipule toujours avec la même jihadipute.
« Il est déconseillé aux jihadmen de jihapiner avec la même jihadistituée parce qu'il doit se servir toujours des disponibles d'entre elles et ne pas perdre son temps à attendre que le jihadipoux qui l'a précédé auprès de sa dulcinée en finisse avec elle. Ce genre de jihadinogamie, la jalousie aidant, pourrait causer des catastrophes ».
Georges Armorin, Le Monde à l'envers, p. 113
13. Jihadilyandre, jihadiphomane qui jihadilite avec plusieurs jihadmen à la fois.
« Le jihadipartouze est un péché mortel. Voilà pourquoi les frères muftis, responsables des camps du jihadisexe condamnent à la lapidation les sœurs jihadilyandres qui profitent de l'occasion pour s'octroyer plus d'un jihadipoux. La jihadilyandrie, cher monsieur, c'est de la fornication pure et simple ».
Georges Armorin, Le Monde à l'envers, p. 129
14. Jihadiphomane, jihadisalope qui se paye un nombre de jihadmen par jour plus élevé que prévu par la Shari'a.
« Oui, la jihadiphomanie existe, mais, comme la jihadilyandrie, elle est sanctionnée par la peine de mort. Pas plus tard qu'hier, deux vermines de cette espèce ont été décapitées ».
Georges Armorin, Le Monde à l'envers, p. 151
15. Jihaddiner, verbe transitif, en vogue chez les bénis, synonyme de tuer légalement.
« L'Emir n'autorise à jihaddiner que les éléments les plus sûrs, ceux qui ont déjà fait leurs preuves sur les divers fronts du globe. Une fois son premier jihaddinat accompli, le jihaddineur peut prétendre à un poste de responsabilité ».
16. Jihadiliter, verbe intransitif, se dit des jihadifilles qui militent dans les lits des moudjahidines.
« Les jihadiputes qui s'escriment en Syrie sont toutes âgées de moins de vingt ans. D'après les jihadlimeurs les plus assidus, les jihadistituées âgées de treize ans sont celles qui jihadilitent les mieux ».
Al Khabar, 22/9/2013
17. Jihadifronter, synonyme attesté de jihadiliter, mais moins usité que le premier.
« Les parents de X ont frappé à toutes les portes, mais aucun responsable n'a accepté de les recevoir. Tous leur font dire par leurs huissiers que l'affaire des filles parties jihadifronter en Syrie ne relèvent pas de leurs compétences ».
Raoudha Zolhami, Les damnées du front, p. 179
18. Jihadisexer, synonyme savant de jihadiliter.
« Le ministre des affaires religieuses a refusé de répondre à une question en rapport avec les filles qui jihadilitent sur certains fronts syriens. Son excellence estime toutefois que le fait de jihadisexer n'est pas un acte aussi aberrant qu'on le croit. Il faut un peu de tout pour faire un front. Les jihadisexes sont donc aussi nécessaires que les cuisinières et les infirmières. D'ailleurs, il arrive souvent que les mêmes filles cumulent ces trois nobles fonctions ».
L'Ancien Observateur, 18/9/2013
19. Jihadinocer, prononcer la formule en vertu de laquelle une jihadistituée devient l'épouse légale de son jihadiclient.
« Le jihadpineur demande, les yeux baissés, à la jihadipute qu'il a choisie pour son plaisir : « Ma sœur, veux-tu être mon épouse d'une passe ? ». L'intéressée n'est pas tenue de parler. Un simple hochement de tête suffit. C'est cela qu'on appelle jihadinocer. Aussitôt après, on passe à l'action ».
Warda Soumayha, En compagnie des saintes, p. 285
20. Jihadrépudier, prononcer la formule légale en vertu de laquelle la jihadisexe est livrée au jihadiclient suivant.
« Pour jihadrépudier sa jihadipouse, aussitôt son coup tiré, le jihadipoux lui demande de remettre son niqab. Cela veut dire qu'elle ne le reverrait jamais plus. D'ailleurs, en dehors de quelques rares exceptions, les jihadiclients ne se servent jamais deux fois de suite du même jihad ».
Warda Soumayha, En compagnie des saintes, p. 291
21. Jihadipuler, copuler avec une jihadistituée dans le respect des préceptes de la Shari'a.
« En règle générale, les jihadpineurs exigent que leurs jihadistituées de se mettent toutes nues. Certains d'entre eux préfèrent cependant que leurs partenaires ne se découvrent pas le visage. Leur argument est que, pour celui qui veut jihadipuler honnêtement, l'organe approprié est en bas. Quel besoin aurait-il donc de regarder la tête de celle qui œuvre pour son bonheur ? »
Warda Soumayha, En compagnie des saintes, p. 302
22. Jihadilimer, prendre son pied en calçant sa jihadibourgeoise au lieu de se contenter, comme le stipule la sainte Shari'a, de tirer son coup hygiénique.
« Les pervers, qu'on appelle les jihadilimeurs, infestent le front. Leur tort, c'est d'oublier souvent que le jihad qu'ils besognent fougueusement doit servir à éponger bien d'autres bourses en plus des leurs ».
Le Renversant, 23/7/2013
23. Jihadivioler, violer une jihadisexe allumeuse ou capricieuse qui sollicite de la tendresse de son jihadimari.
« Les frères muftis n'arrêtent pas de répéter aux sœurs jihadistituées de supporter les brutalités de leurs jihadipoux pour ne pas courir le risque d'être jihadivioler. Maus comme partout ailleurs dans la vie, des accidents fâcheux se produisent qui coûtent parfois leurs vies à quelques têtes du cheptel ».
Le Renversant, 11/8/2013
24. Jihadipruder, se dit d'une jihadinonne qui refuse d'ôter son niqab devant son jihadipoux parce que la Shari'a, argue-t-elle, lui recommande de ne découvrir que l'organe où le jihadman est venu puiser de l'énergie.
« Les jihadinonnes constituent une espèce rare dans notre camp. Les jihadiclients aiment se les farcir parfois beaucoup plus pour rire de leurs manières ridicules de jihadiprudes que pour le plaisir qu'elles leur procurent. C'est en effet un exploit de garder son niqab bien vissé sur son visage tout en se faisant défoncer la carcasse par une mastodonte déchaînée ».
Romdhane Salfi, Tout sur le jihadisexe, p. 159
25. Jihadaimer, se dit d'un jihadipoux ou d'une jihadipouse qui tombent amoureux de leurs partenaires.
« Il n'est pas rare qu'un jihadman ou une jihadistituée jihadaiment follement leurs partenaires. La meilleure façon de traiter cette maladie honteuse, c'est de doubler la corvée quotidienne de la dulcinée en tâchant de lui réserver toutes les brutes du bataillon ».
Incroyable mais vrai, 15/9/2013
— Entre dans la composition des expressions suivantes :
26. Fourbir son jihad, nettoyer son arme.
« Après chaque jihadinoces, la jhadipouse est tenue de se fourbir le jihad, en présence de son jihadipoux, après lui avoir asticoté soigneusement le fusil mitrailleur ».
Mariem, Aveux, p. 148
27. S'ablutionner le jihad, pour une jihadiradasse, se laver l'arme après chaque jihadipasse, c'est-à-dire bataille.
« En moyenne, la jihadistituée reçoit entre dix et quinze jihadipoux par jour. Entre un jihadipoux et le suivant, elle doit s'ablutionner le jihad et accomplir quelques génuflexions pour remercier le seigneur de l'avoir ainsi comblée de ses bienfaits ».
Enrico Juan, Triste humanité, p. 287
28. Se réserver son jihad, faire d'une jihadimoitié sa maîtresse.
« Le règlement interdit aux pensionnaires d'un camp d'avoir des relations extrapieuses avec leurs jihadiclients, mais il arrive souvent qu'un chef ou un émir se réserve son jihad pour un certain temps. Plus personne n'a plus le droit d'y toucher. Dernièrement, deux tunisiens se sont fait proprement décoller pour avoir joui d'un jihad réservé ».
L'Autre rive, 17/9/2013
29. Se débiner du jihad, fuir un camp de jihadisexe.
« Une fois, une tunisienne de quinze ans a tenté de se débiner du jihad. Le mufti a ordonnée qu'elle soit flagellée jusqu'au sang, suite à quoi, elle a été livrée en pâture aux jihadmen du bataillon. Elle est morte en jihadisexant. On a fait figurer son nom sur la liste des jihadimartyres tombées au champ d'honneur ».
La voie de la sainteté, 4/8/2013
30. Se faire rembourrer le jihad, tomber enceinte à force de jihadiliter.
« Dieu nous interdit d'attenter à la vie. Voilà pourquoi nos pensionnaires se font souvent rembourrer le jihad. Une fois devenues impraticables pour cause de ballonnement, elles sont renvoyées chez elles pour s'occuper de leurs morveux ».
Karam Mardoum, La part maudite, 147
31. Se faire gâter le jihad, attraper une maladie vénérienne ou le sida.
« Deux ou trois cas nous ont été signalés par les médecins du camp. D'habitude, les pauvres filles qui se font ainsi gâter le jihad sont accusées de fornication et décapitées devant le reste du cheptel. Comme ça, plus personne ne se risque de jihadiliter derrière le dos des frères muftis ».
Lumières d'Orient, 23/8/2013
32. Passer le jihad à gauche, se dit d'une jihadipute qui meurt en jihadifoutant.
« Plusieurs d'entre nos pensionnaires ont passé le jihad à gauche. Ce sont généralement les plus jeunes qui succombent, mais il arrive que les moins résistantes parmi les jihadifemmes meurent en plein combat ».
Mahdi Bou'arjoun, Les Risques du métier, p. 89


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