Suite à l'action intentée par les avocats du comité de défense du martyr Chokri Belaid, notamment en présentant un extrait de naissance récent de Kamel Gadhgadhi, daté du 3 juin 2014, attestant que ce dernier est toujours en vie, la Cour d'accusation du Tribunal de première instance de Tunis aurait décidé de retenir l'affaire de Chokri Belaid afin d'examiner les demandes présentées par la défense. Ces derniers, auraient demandé à prouver le décès de Kamel Gadhgadhi, principal accusé dans l'affaire d'assassinat de Chokri Belaid, en faisant remarquer par ailleurs que le juge d'instruction et le ministère public avaient commis une faute professionnelle. Selon eux, ces derniers se seraient contentés d'informations sécuritaires et de presse, portant sur le décès de Gadhgadhi, sans effectuer les procédures juridiques nécessaires pour confirmer la mort de ce dernier. Les avocats considèrent que suite à cette erreur et en se basant sur le chapitre 43 de la loi civile et l'article 116 du code de procédure pénale, le ministère public doit fournir des preuves sur la mort de Gadhgadhi.