Alors que l'attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar fait polémique depuis des mois, notamment en raison d'affaires de corruption et de conditions de travail calamiteuses, la prochaine édition qui doit se produire quatre ans plus tôt en Russie, pourrait également être remise en cause. Notamment en raison de la situation en Ukraine. C'est le vice-premier ministre britannique, Nick Clegg, qui a évoqué la possibilité parmi les sanctions envisagées contre la Russie en raison de son rôle dans la crise ukrainienne, de lui retirer l'organisation de la Coupe du Monde 2018. "Vous ne pouvez pas avoir ce jeu magnifique entaché par l'horrible agression de la Russie contre la frontière ukrainienne", a déclaré Nick Clegg, interviewé par le journal Times. "Il n'y a pas seulement le fait que Vladimir Poutine exploiterait l'affaire, je pense que le reste du monde apparaîtrait d'une grande faiblesse et serait accusé de manque de sincérité si nous ne sommes pas prêts à lui couper l'herbe sous le pied", a-t-il ajouté. La période des Jeux Olympiques de Sotchi, au début 2014, avait déjà été prétexte à un déferlement de protestations anti-russe. Doit-on s'attendre à une nouvelle punition qui viendra s'ajouter à la longue liste de sanctions ? Reste à savoir ce qu'en pense la FIFA.