Il est devenu quasiment normal de rouler la nuit dans l'obscurité totale. Les grandes routes de Tunis affichent depuis quelques temps le spectacle désolant de la négligence. Outre les glissières déchiquetées, les bouches d'évacuation des eaux pluviales sans couvercles, les joints défectueux des ponts, même celui de Rades, le plus emblématique de par son importance, nos route souffrent aussi et surtout d'un système d'éclairage quasiment à l'arrêt, augmentant le risque des accidents surtout que le nombre de cyclistes et motocycliste ne cesse d'augmenter. Il suffit de circuler dès 19h sur la route reliant la Marsa à Ben Arous ou celle reliant l'aéroport de Tunis à l'entrée de l'autoroute sud, pour se rendre à cette évidence pour le moins incompréhensible. Car avant la Révolution, Nos routes étaient agréablement éclairées au point d'être une attraction pour les voyageurs embarqués à bord des avions en approche de Tunis. Mais hélas, ce n'est plus qu'un souvenir. Force est de rappeler à cet égard que du temps de Zaba, l'éclairage public faisait partie de la stratégie sécuritaire nationale qui a montré d'ailleurs son efficacité. Ne dit-on pas qu'une ville éclairé est une ville sûre ? R.S