Après les évènements ayant touché les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima depuis le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon, la polémique n'a pas tardé au sujet de l'utilité de ces centrales et leur risque sur la santé publique et environnementale à l'échelle internationale, note almasdar.com. Cet accident de la centrale nucléaire de Fukushima renvoie inévitablement à Tchernobyl, pourtant les scénarios diffèrent pour le moment, et laisse encore craindre à l'efficacité des mesures de sécurité des installations des centrales nucléaires, se trouvant en particulier en Europe, soit 58 centrales, où cet accident a remis aux devants de la scène le débat sur le nucléaire. A l'instar des partis verts d'Europe, notamment de France, qui pressent leurs gouvernements de revoir leurs choix nucléaires, certaines associations ont demandé au gouvernement de transition tunisien de renoncer au projet de construction d'une centrale nucléaire d'une puissance de 1.000 MW (en Tunisie) pour la production de l'électricité à l'horizon 2020 et qui devrait couvrir environ 15% de nos besoins en électricité, souligne la même source. almasdar.com rappelle dans ce contexte qu'un accord d'énergie nucléaire civile a été signé entre la Tunisie et la France en 2008 à l'occasion de la visite du président Nicolas Sarkozy dans notre pays. Par ailleurs, l'étude de l'efficacité économique et technique de la centrale sera prête en 2012 afin de lancer un appel d'offres international pour choisir le concepteur et le constructeur de la future centrale nucléaire tunisienne et qui sera fixé a priori en 2016. Dans cette psychose anti-nucléaire, le gouvernement provisoire a-t-il vocation à décider de revenir sur un projet de ce type? Sera-t-il mieux de s'orienter vers les énergies propres afin d'éviter le risque d'une catastrophe nucléaire?, s'interroge notre source.