Rupert Sheldrake! Voilà un biologiste qui pourrait changer le monde. Comme Albert Einstein, en son temps avait, non pas changé le monde, mais changé beaucoup de notre perception et de notre compréhension du monde. Ce qu'il faut savoir, ou rappeler, c'est que les sciences dites dures ou exactes, n'ont rien de dur, ou d'exact. La science est à la fin la limite de la connaissance humaine. La science est cette tentative répétée et avec les moyens à bord, de l'homme, pour comprendre le monde, et pour se comprendre soi-même déjà! Isaac Newton, en son temps, avait révolutionné la physique, ensuite Einstein est venu, non pas contredire son prédécesseur, mais compléter sa lecture du monde. Maintenant tous deux ont été dépassés (ou complétés à leur tour) par la physique quantique qui, elle-même, dernières découvertes en date, est en train de se voir compléter par ce qu'on appelle l'univers au plasma. Le puzzle est un peu plus complet à chaque fois, et rien ne peut être aussi passionnant. Ce dont je vais vous parler est d'autant plus passionnant qu'il relève d'un domaine, précisément d'un lien, peu scientifique pour ainsi dire. Rupert Sheldrake s'intéresse à ce qu'on appelle le sixième sens. Une certaine capacité, une certaine énergie, détenue par l'Homme. Mais qui finit par dégénérer chez la majorité d'entre nous, faute d'être utilisée, car comme vous le savez sans doute, la fonction crée l'organe. Et vice versa. Rupert Sheldrake sera présent au 2ème Congrès International des thérapies quantiques, qui aura lieu à Lyon les 19 et 20 novembre prochain. Il va présenter ses travaux, ses livres. Il a conduit des expériences dans des domaines, aussi peu prestigieux au regard des grandes revues comme «Science» que: Les animaux domestiques qui sentent le retour de leur maître,Le sens de l'orientation des pigeons,L'organisation des termites,La sensation d'être observé,Les membres «fantômes» ressentis après amputation,Les effets des attentes des expérimentateurs.Sa thèse consiste à dire, de façon très simplifiée, qu'une énergie est en train de circuler quand quelqu'un vous regarde, ou parce que quelqu'un (même éloigné géographiquement) est en train de penser à vous. Que cette énergie est peut-être de la même nature que celle à l'origine des phénomènes que nous qualifions de «paranormal», à défaut de pouvoir les expliquer et de les intégrer dans le champ du normal. Energie ou lien, qui seraient universels. Autrement que les plantes comme les animaux communiquent eux aussi, échangent des informations, d'une façon que nous ne comprenons encore qu'à peine. L'effet de l'attente de l'expérimentateur est à lui seul une vraie bombe. Cela consiste à dire que plus loin que la subjectivité connue et reconnue comme source de biais dans toutes les sciences humaines, au-delà de cela il ne s'agirait pas d'un biais relatif à une dimension psychologique, soft c'est physique. Une énergie est transmise quand l'expérimentateur (dans une expérience) s'attend à un résultat plutôt qu'à un autre. Et cette énergie va détourner la direction de l'expérience. En physique quantique aussi, se pose de plus en plus le problème de la mesure, du fait qu'une particule changerait de comportement, du fait même qu'elle est observée. L'utilisation du conditionnel est voulue, car il s'agit d'observations, les scientifiques avancent des explications, chacun les siennes. «La science» est à la fin ce qui sera validé par le plus grand nombre. Car, faut-il le souligner, dans la science il y a des courants et des intérêts surtout. Un scientifique pense d'abord à sa carrière, son prestige, ensuite il pense argent. Car toute recherche doit être financée. Or ce qui est financé c'est ce qui est rentable autrement dit une recherche qui n'aboutira pas à un produit intéressant, une nouvelle molécule à breveter, ou autre ne trouvera pas financement. D'ailleurs, c'est un lieu commun que plusieurs pistes existent pour créer des pneus increvables par exemple, ou des machines à vaisselle, sans détergeant, etc. Ces recherches sont bloquées, car il n'est pas de l'intérêt des lobbies en question d'arrêter de vendre des pneus ou des lessives. Tant pis pour l'environnement! La reconnaissance «scientifique» d'une nouvelle énergie ou un nouveau sens (ou les deux), jusqu'ici inconnus, bouleverserait très probablement notre façon de voir les choses et l'univers. Il n'y aurait pas d'argent à faire avec cela, mais l'humanité aurait fait un pas de géant. On pourrait même parler de révolution à la mesure si non supérieure à celle de la rigueur cartésienne qui a empreint toute la connaissance humaine depuis deux millénaires au moins. Et qui a balayé au passage d'autres manières (pas scientifiques parce que pas très cartésiennes..) de comprendre le monde, et de comprendre l'Homme.