Au Maroc, on se frotte les mains. Avec un montant de financement d'environ 1 milliard d'euros, l'année 2012 a été la concrétisation de l'engagement de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour accompagner la mutation du Royaume dans ses priorités de développement économique, de modernisation et d'innovation, lit-on dans un communiqué de l'institution européenne. Grâce à cet engagement, une dizaine de projets d'envergure ont ainsi pu être financés au cours de l'année 2012 dans des domaines aussi variés que les infrastructures de transport avec notamment l'extension des routes rurales, l'industrie, l'agriculture, l'innovation technologique, l'énergie solaire avec le financement du site d'Ouarzazate pour lequel la BEI a été le chef de file des bailleurs européens, rappelle le document. La banque rappelle également qu'en 2011, en réponse aux attentes exprimées par les populations de la région, le Conseil d'Administration de la BEI avait décidé d'accélérer son soutien aux pays méditerranéens partenaires. Ce qui s'était traduit pour le Maroc, toujours en 2011, par l'approbation d'un montant total de 734 millions d'euros de nouveaux financements. L'action de la BEI au Maroc en 2012 se clôture avec la signature des trois derniers projets relatifs à l'extension du réseau routier, la sureté et l'approvisionnement énergétique, le traitement et la collecte des eaux usées, avec un impact attendu tant en termes de croissance, de création d'emploi que de cohésion sociale. Lesdits accords ont été dernièrement signés au ministère marocain des Finances en présence de Nizar Baraka, ministre marocain de l'Economie et des Finances, Fouad Douiri, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, et Abdelaziz Rabbah, ministre de l'Equipement et des Transports, d'une part, et de Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI.