A l'occasion de la Fête de la femme qui coïncide avec la célébration du 57ème anniversaire du Code du Statut Personnel (CSP) qui consacre les droits fondamentaux de la femme et son égalité avec l'homme, de nombreux partis politiques et organisations en Tunisie, ont exprimé mardi, leur attachement à ces acquis et à leur consolidation, ainsi que leur considération aux militants et militantes au service de la consécration de ces droits et des libertés. Ainsi, le parti Ettakatol a exprimé, dans un communiqué, sa fierté pour le "rôle joué par la femme tunisienne depuis 3000 ans dans l'histoire du pays, depuis la lutte contre la colonisation à celle de la revendication des libertés et de la démocratie", et affirme que la Tunisie d'aujourd'hui ne peut ni évoluer ni progresser sans la participation de la femme aux côtés de l'homme dans tous les domaines de la vie politique, sociale et économique. L'Union Patriotique Libre (UPL) a appelé tous les partis, organisations nationales et composantes de la société civile à participer, à travers la conscientisation et la sensibilisation à la préservation des droits et des acquis de la femme et à la concrétisation de son rôle dans la réalisation du développement global. l'objectif est de hisser la société tunisienne au niveau des pays évolués. Le Courant Populaire, parti du martyr Mohamed Brahmi, considère que l'anniversaire du 13 août se déroule cette année "dans des conditions exceptionnelles" dans lesquelles la femme tunisienne lutte pour "enraciner ses acquis et adhérer à la défense des droits de la révolution au sein d'une crise politique aiguë dont les causes sont les dérives de la Troïka au pouvoir et ses tentatives pour rétablir la dictature". Pour sa part, le Front Populaire a mis l'accent sur son engagement permanent à défendre et à promouvoir les acquis historiques de la femme "jusqu'à la réalisation de l'égalité totale et effective dans les différents domaines, sociaux, économiques, culturels et politiques, tout en luttant contre les forces rétrogrades et obscurantistes qui cherchent à faire régresser la femme tunisienne jusqu'à l'age de pierre". Le Front du Salut National a, quant à lui, indiqué que la femmes de Tunisie, à l'instar de son peuple, en premier lieu, ses forces politiques, civiles, et démocratiques célèbrent cette fête "dans des conditions où le pays passe par une crise aigue au niveau sécuritaire, économique, politique et social". Enfin, l'Union des travailleurs de Tunisie demande, dans un communiqué, "d'inscrire les droits de la femme dans la Constitution sur la base de l'égalité totale et effective et que la nouvelle Constitution stipule clairement l'égalité réelle et totale dans tous les domaines". L'organisation syndicale appelle aussi à la création d'instances pour la protection de la femme contre la discrimination et la violence ainsi qu'à l'intégration des droits de la femme au sein des programmes futurs".