Pour la 21ème édition des Journées de l'Entreprise, l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises (IACE) a choisi de centrer de nouveau la réflexion et le débat entre hommes d'affaires, personnalités étrangères et représentants du gouvernement/administration, sur l'intégration maghrébine. D'abord parce que les choses semblent enfin bouger dans ce domaine. Ensuite, parce que les adhérents de l'IACE, consultés, ont opté massivement pour ce sujet. «L'entreprise maghrébine : concurrence et complémentarité» est le thème choisi par l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises (IACE) pour la 21ème édition des Journées de l'Entreprise (1-2 décembre 2006, Sousse). Ce choix n'est pas fortuit puisqu'il se situe à un moment «où nous remarquons pour la première fois une évolution notable dans les relations économiques maghrébines. Depuis trois à quatre ans, nous enregistrons une croissance plus rapide des échanges commerciaux» et un plus grand dynamisme des entreprises maghrébines à l'échelle du Maghreb, observe M. Chakib Nouira, président de l'IACE. D'ailleurs, témoignant en sa qualité de président directeur de la Banque internationale Arabe de Tunisie (B.I.A.T.), a révélé qu'en étudiant sur le terrain l'intérêt d'ouvrir une filiale en Algérie, cette banque a découvert que «des centaines d'entreprises tunisiennes y sont implantées». Le choix du Maghreb comme thème de la 21ème édition des Journées de l'Entreprise a également été fait par la direction de cet organisme parce que les adhérents de l'institut, consultés, l'ont auparavant massivement appuyé. «Généralement, nous soumettons quatre à cinq thèmes à nos adhérents. Cette année l'écrasante majorité a choisi l'intégration maghrébine», explique M. Nouira. Ce qui dénote d'un grand intérêt qui n'est pas sans rapport avec la nouvelle dynamique maghrébine. Pour débattre du thème choisi dans le cadre de trois panels traitant respectivement des «relations commerciales inter-maghrébines», des «problèmes de financement inter-maghrébins» et de «l'investissement inter-maghrébin»-, les organisateurs ont convié une belle brochette d'experts notamment d'organisations internationales- et de représentants du gouvernement et de l'administration. Comme d'habitude, le gouvernement sera représenté par le Premier ministre, en l'occurrence M. Mohamed Ghannouchi, qui fera l'ouverture officielle des journées ; mais également par MM. Mondher Zenaïdi, ministre du Commerce et de l'Artisanat (qui parlera des relations commerciales inter-maghrébines), Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale (les problèmes de financement inter-maghrébins) et Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération (l'investissement inter-maghrébin). Mais on comptera également parmi les conférenciers deux invités de marque, l'un encore en activité (André Azoulay, conseiller de Sa Majesté le Roi du Maroc) et l'autre un peu en retrait (Jean Pierre Raffarin, ancien premier ministre français). Les organisations régionales (M. Habib Ben Yahia, secrétaire général de l'Union du Maghreb Arabe, Mme Saida Mendili, directrice des Affaires économiques à l'UMA) et internationales (Mme Valentine Rugwabiza, directeur général adjoint de l'OMC, M.Senén Florensa, président de l'IEMED) seront également représentées. Mais les plus nombreux parmi les conférenciers- sont les acteurs des relations économiques que sont les chefs d'entreprise et leurs représentants- des pays de la région et les banquiers tant maghrébins qu'internationaux. Pour la Tunisie, on comptera MM. Hédi Djilani, président de l'UTICA, Tarak Chérif (groupe Alliance) et Bassam Loukil (Groupe Loukil). L'Algérie sera représentée par MM. Salah Othmani, président du groupe Othmani, et Omar Romdhane, président du Forum des Chefs d'Entreprises Algériens. La Libye aura deux représentants (Hosni El Bey, vice-président du Conseil d'affaires libyen et Salah Zahaf, avocat d'affaires et expert international), le Maroc (Abdelatif Bel Madani, président de l'Association Marocaine des Exportateurs) et la Mauritanie (Mohamed Bouamattou, président de la Confédération Mauritanienne des chefs d'Entreprises) en auront chacun un seul. Les institutions financières tant régionales (Banque Nationale d'Algérie Séghir Benbouzid, p-dg-, Libyan Arab Foreign Bank Mohamed Beit Elmal, président-, Donald Kaberuka, président de la BAD, Amen Bank Ahmed El Karam, directeur général) et internationales (MM. Mustapha Nabli, économiste en chef et directeur Développement économique et Social MENA, et Michael Klein, vice-président Secteur privé et secteur financier, de la Banque mondiale; Philipe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque Européenne d'Investissement) seront également de la partie.