Ahmed Nejib Chebbi : le Front de salut militera pour une présidentielle transparente et juste    Décès de Raouf Ben Debba    L'UE ouvre une enquête contre Facebook et Instagram    La France n'est pas l'Amérique : la région Île-de-France gèle les fonds de Sciences Po Paris, jugée trop palestinienne…    Béja: Prix au marché Beb Zenaiez [Photos+Vidéo]    Malmö Arab Film Festival 2024 : Des artistes et réalisateurs tunisiens se distinguent (palmarès)    Ministère du Tourisme et de l'Artisanat : Des recettes en hausse et de bonnes perspectives    Le Chef de l'Etat reçoit le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce : La Tunisie déterminée à faire fructifier durablement ses relations avec la Hongrie    Attaque armée dans un restaurant célèbre à Istanbul    En solidarité avec Gaza : Les étudiants tunisiens descendent dans la rue    Grève présentielle des avocats du Grand Tunis    Météo en Tunisie : pluies orageuses attendues sur les régions ouest et l'extrême sud    Touiti : des quantités de viande ovine proposées à moins de quarante dinars le kilogramme    Pourquoi | On n'a que ce qu'on mérite    Le VIH/SIDA en hausse chez les jeunes tunisiens    Tunisie Telecom remporte le prix Brands pour la publicité ramadanesque la plus engagée    Les Indiscretions d'Elyssa    Malek Ayari : le taux de boycott des cours par les enseignants suppléants a atteint 70%    Mostafa Abdelkebir : plus de cent mille migrants subsahariens irréguliers présents en Tunisie    Mounir Majdoub, consultant en politiques de développement durable, à La Presse : "L'économie bleue représente un enjeu crucial"    TIA: 1806 MD d'investissements déclarés au premier trimestre dont 85% sont des opérations de création    «Moving figures» à la galerie Gorgi : Des personnages porteurs de rêves...    Au gré des cimaises : Climax !    CONDOLEANCES    C'est le 23ème anniversaire des hypermarchés Carrefour en Tunisie !    Droits des patients et responsabilité médicale approuvés par le Conseil des ministres    Une pression fiscale de 24% en 2023    Classement Tunisia Survey : Tunisie Numérique, premier journal en Tunisie durant le premier Trimestre 2024    Une délégation tunisienne au Forum économique arabe de Doha    MEMOIRE : Ameur HECHEMI    Radiation de la société Servicom    Attendu : Les USA Washington s'opposent à l'action de la CPI contre Israël et Netanyahu    Kenya : Au moins 50 morts dans l'effondrement d'un barrage    Tunisie – Jumelage entre l'amphithéâtre d'El Jem et le Colosseo de Rome    Hand – Coupe de Tunisie : programme des quarts de finale    Non, le Sénégal n'a pas adopté la langue arabe à la place du français    HAYA : Journée sportive pour le jeunesse    Ons Jabeur se qualifie en quart de finale du Tournoi de Madrid 2024    Journées Romaines de Thysdrus : retour en vidéos sur la manifestation qui a animé la ville d'El Jem    Les étudiants tunisiens manifestent pour une Palestine libre et indépendante    Conférence de la ligue des parlementaires : Le soutien de la Tunisie au peuple palestinien est indéfectible    Au fait du jour | Un mal nécessaire    Le SRS lance son académie de basket Ball : Une tradition restaurée !    Joueurs agressifs sur les terrains : Pourquoi pas un contrôle antidopage ?    Elections de la FTF : rejet de l'appel de Wassef Jlaiel, réexamen des listes de Ben Tekaya et Tlemçani    Ons Jabeur en huitième de finale du tournoi de Madrid    Omar El Ouaer Trio et Alia Sellami au Goethe Institut Tunis pour célébrer la journée internationale du Jazz    Sousse - L'Institut français de Tunisie inaugure un nouvel espace dédié à la jeunesse et à la coopération    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Dr Boubaker Zakhama : ‘'L'adhésion des privés à la CNAM se fait prudemment'' (*)
Publié dans WMC actualités le 06 - 08 - 2007

Le secteur des cliniques privées en Tunisie représente certainement un secteur de poids dans le pays. On compte à l'heure actuelle près de 80 cliniques sur tout le territoire tunisien.

Un mois après la mise en place du nouveau système d'assurance maladie, concrétisé par la création de la CNAM, nous sommes partis à la rencontre du Dr Boubaker Zakhama, président de la chambre syndicale des établissements sanitaires privés pour nous fournir d'amples informations sur le duo «secteur privé - CNAM».

Webmanagercenter : Le nouveau système d'assurance maladie est entré en vigueur le 1er juillet 2007. En ce moment important, comment se porte le secteur des cliniques privées en Tunisie ?

Dr Boubaker Zakhama : Le secteur des cliniques privées comprend actuellement environ 80 cliniques, dont les 2/3 sont des cliniques multidisciplinaires et le 1/3 des cliniques monodisciplinaires.

Ces cliniques sont réparties sur le territoire tunisien mais la grande concentration se trouve dans la capitale, puis à Sfax ; ensuite on trouve un autre pôle au Cap Bon, et enfin au Sahel.

Le secteur joue un rôle de plus en plus important dans la prestation des soins dans le secteur libéral et prend en charge les malades dans leurs pathologies globales. Ce secteur offre une médecine de qualité.

Le secteur des cliniques privées a permis à notre pays de rayonner à l'extérieur et de prendre une place de plus en plus grande dans l'exportation des soins vers des malades qui proviennent d'Afrique et essentiellement de la Libye, et de plus en plus de l'Afrique noire.

Concernant la mise en place du nouveau système d'assurance maladie, qui a démarré le 1er juillet, il convient de noter que la CNAM prend actuellement en charge les maladies que ce soit dans le secteur public ou privé. Mais il faut relever que l'ouverture est prudente pour le secteur privé.

Il y a une liste de pathologies pour lesquelles l'assuré social peut bénéficier de la prestation de soins dans le secteur libéral. Cette liste est progressive.

Qu'en est-il de la tarification ?

Nous avons discuté et travaillé depuis longtemps avec la CNAM pour pouvoir proposer une tarification à la faveur de l'assuré social et ce afin de lui permettre de profiter pleinement des services de soin dans le secteur libéral moyennant une tarification qui a été révisé à son profit.

Les négociations se sont déroulées dans des conditions excellentes et nous sommes arrivés à signer une convention sectorielle.

Il faut signaler que nous avons deux avenants ; le premier concerne la prise en charge des patientes pour ce qui est grossesse et accouchement (normal ou par césarienne) ; le deuxième volet concerne le reste des pathologies et surtout celles chirurgicales.

L'entrée en vigueur de la CNAM peut-elle contribuer à dynamiser le secteur avec l'arrivée de nouveaux investisseurs ?

L'ouverture de la CNAM vers le secteur privé va lui permettre de se développer mais ce développement ne peut être que prudent parce qu'actuellement dans les cliniques (avant la CNAM), le taux de remplissage va de 40 à 60%, selon les régions, donc il y a déjà un espace à remplir avant de s'engager à développer ce secteur.

Le développement ne peut être que progressif et prudent étant donné que l'investissement dans le secteur est très cher.

Un mois après l'entrée en vigueur du nouveau système d'assurance maladie, comment jugez-vous le nombre et le rythme des adhésions des médecins à la CNAM ?

L'adhésion des médecins se fait de plus en plus et elle va s'élargir certainement. Reste qu'avec les médecins spécialistes, il y a quelques petits litiges qui sont surmontables, je pense, et qui devraient être résolus d'ici quelques temps afin de permettre à tous les médecins tunisiens d'adhérer à la CNAM.

Quels sont ces litiges ?

Les honoraires, essentiellement pour les médecins spécialistes. Ces médecins souhaiteraient bien que les honoraires soient dans le cadre de la fourchette syndicale (25 DT-35 DT), c'est-à-dire que le médecin soit libre de fixer ses honoraires selon sa notoriété, son ancienneté, son expérience… Il faudrait lui donner la liberté de travailler dans cette fourchette là, malheureusement la CNAM propose une tarification fixe pour tous les spécialistes…

Pourquoi ne pas appliquer une tarification unique pour la même intervention dans les différentes cliniques ?

La tarification appliquée diffère d'une clinique à une autre parce qu'il faut tenir compte de l'équipement de chaque clinique, du niveau de sécurité qui diffère aussi, de la qualité des services offerts… Donc, on ne peut pas imposer un tarif fixe et unique.

----------------
((*) président de la chambre syndicale des établissements sanitaires privés.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.