Pas moins de 13 entreprises sont concernées par l'appel d'offres lancé samedi 1er septembre par le gouvernement algérien, touchant à les toutes les branches économiques du pays, notamment les entreprise de bâtiment et travaux publics, l'électronique, la fonderie Sans oublier que l'Algérie a la ferme intention de privatiser, d'ici la fin de l'année 2007, le Crédit populaire d'Algérie (CPA), soit l'une de ses plus importantes banques publiques, dont la privatisation attise la convoitises de plusieurs banques françaises. Et pour cause : une banque populaire dans un pays de plus de 30 millions d'habitants, où les services bancaires sont loin d'être aux normes internationales, cela a son pesant d'or. Il faut rappeler que les autorités algériennes ont décidé de privatiser un millier d'entreprises d'Etat, considérés de plus en plus trop lourdes à gérer pour ne pas dire des canards boiteux-, et que cette offre est menée par un consortium dirigé par Santander Investment SA, une banque d'affaires espagnole, dans le cadre d'un programme d'appui à la restructuration industrielle et à la privatisation de la Commission européenne qui propose la privatisation totale ou partielle du capital de ces entreprises publiques. Ceci étant, il serait bon de faire attention à la marche, car passer d'une économie dirigée à une économie de marché n'est pas une partie de plaisir. T.B.