Les travaux du 9ème Forum pour le partenariat avec l'Afrique (FPA), organisé par l'Algérie, se sont déroulés les 12 et 13 courant dans la capitale algérienne, en présence notamment des présidents algérien, Abdelaziz Bouteflika, et allemand, Host Kohler ; à signaler que M. Abderraouf Basti, secrétaire d'Etat chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines, qui avait représenté la Tunisie à ce forum. Si plusieurs sujets ont été débattus au cours de cette rencontre, ce sont deux thèmes qui ont le plus marqué les participants, à savoir «le partenariat pour le développement» et celui de «la contribution de la bonne gouvernance au développement» ; deux thèmes on ne peut plus d'actualité.
Il est évident que partenariat (sous toutes ses formes), développement et gouvernance n'ont jamais fait bon ménage dans plusieurs pays du continent, ce que confirme d'ailleurs l'état actuel de leurs économies. C'est pourquoi l'intervention de M. Basti a été suivie avec attention de la part des participants venus de tous les pays du continent.
En effet, le secrétaire d'Etat tunisien n'a pas manqué de mettre en exergue 'le succès du modèle de développement tunisien grâce aux réformes introduites par le président Ben Ali, lesquelles ont immunisé l'économie du pays et contribué à l'instauration d'un climat politique et social sain et solide''. Aujourd'hui, les résultats obtenus se mesurent à l'aune de ces réformes, et qui ont valu à la Tunisie respect et considération de la part des instances internationales (Banque mondiale et le forum économique de Davos, etc.) dont les rapports se montrent élogieux pour notre pays, puisqu'ils ont classé 'la Tunisie au premier rang des pays arabes et africains en termes de transparence, de lutte contre la corruption, mais également de gestion des dépenses publiques''.
D'ailleurs, M. Basti considère que 'la bonne gouvernance constitue l'un des piliers du développement durable et demeure la préoccupation majeure des pays africains''. De ce fait, il a invité les pays africains à faire participer davantage la femme aux processus de développement...
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat a lancé un appel à l'établissement d'un partenariat multilatéral entre les pays africains et à mise en place des mécanismes permettant d'aider les pays émergents à commercialiser leurs produits sur les marchés internationaux.
Et pour finir, il a souligné l'enjeu du partenariat triangulaire en Afrique et rappelé, dans ce contexte, l'initiative japonaise, en l'occurrence la Conférence de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD), consistant à mettre à profit les potentialités africaines pour la réalisation de projets dans le continent avec des financements japonais.
Comprendre par-là que la Tunisie, compte tenu de son avance dans plusieurs domaines, pourrait constituer un réceptacle des fonds nippons afin de mettre son savoir-faire au profit des pays africains. T.B.