L'information vient juste de tomber : le 'club des riches'' a annoncé, à l'issue de sommet de Toyako au Japon, l'octroi de 60 milliards de dollars des Etats-Unis aux pays en développement, et ce au des 5 prochaines années, soit une moyenne annuelle de 12 milliards de dollars. Selon notre confrère 'nouvelobs.fr'', cette somme 'est destinée à la lutte contre les maladies infectieuses dans les pays en développement'', notamment en Afrique. Autre satisfecit de cette joute des riches, c'est le renouvellement de leur engagement de doubler l'aide globale d'ici 2010. Ainsi, dans un communiqué diffusé à cette occasion, le G8 affirme : "Nous réitérons notre engagement à poursuivre les efforts, à travailler vers le but de fournir au moins 60 milliards de dollars sur cinq ans pour combattre les maladies infectieuses et renforcer la santé".
Est-ce qu'il faut applaudir ? C'est selon l'angle d'analyse. Car, après tout il ne s'agit qu'une promesse, et comme on le sait, une promesse reste une promesse. Et compte tenu du contexte actuel, vaudrait mieux ne pas aller vite en besogne, car les pays en développement sont habitués aux crises permanentes ou durables, ce qui n'est pas le cas des pays riches ou développés. Il suffit juste de voir comment des Européens ayant des revenus annuels moyens qui caracolent à plus de 30.000 dollars font la grève et bloquent les routes demandant des aides de leur gouvernement respectif.
L'autre angle à considérer concernant cette somme, c'est de savoir si des pays comme la Chine, l'Inde, Thaïlande, ou autres pays producteurs de pétrole dont certains ont des caisses remplies de plusieurs centaines de milliards de dollars grâce à l'or noir, est-ce que ces pays sont comptabilisés dans l'expression 'pays en développement''. Si c'était le cas, alors, nous dirions que 60 milliards de dollars ne constituent pas grand-chose. Mais quand on est optimiste, on dira que c'est toujours mieux que rien. Bien sûr !
Alors, chers amis africains, sachons compter sur nous-mêmes, essayons de trouver de solutions à nos différentes difficultés. L'argent est plus pour le riche que pour le pauvre !