Voici un texte d'une jeune touriste canadienne qui devrait donner des idées à nos responsables chargés de la promotion du tourisme tunisien. Julie Massé montre, à travers sa narration, ce que nous devrions faire pour attirer davantage les touristes étrangers, dont la plupart sont amoureux de la nature, des traditions, en un mot du 'vivre quotidien'' des Tunisiens. C'est à méditer ! TUNISIE - Le 23 juin est une date que plusieurs élèves de la Polyvalente Roland Pépin attendaient avec impatience.
Cette date marquait notre départ en direction de la Tunisie, pays d'Afrique du Nord.
Malgré une levée au petit matin, nous -les 29 élèves et quatre accompagnateurs- étions tous fébriles en vue de cette expédition.
C'est que pour plusieurs, prendre l'avion, sortir du pays et vivre en groupe est une première.
Après 8h de route vers Montréal, un vol de sept heures nous conduit jusqu'à la Ville lumière, Paris, pour une escale.
L'attente aux douanes est épuisante. Mais le jeu en vaut la chandelle...enfin, tout le monde l'espère.
Finalement, nous décollons vers notre destination finale, Tunis. Quand l'avion se pose sur un sol beigeâtre, chacun émet un large sourire.
Une fois à l'extérieur, une bouffée de chaleur nous inonde. Nos sens sont en ébullition
Appareils photo à la main, prêts à immortaliser l'architecture et le paysage, nous constatons que les poubelles semblent ne pas exister ici. Des déchets jonchent le sol un peu partout. Mais la Tunisie n'en perd en rien sa beauté.
Nous visitons quelques lieux, dont le Colisée El Jem, un amphithéâtre datant de l'époque romaine. Nous découvrons aussi les souks, petits marchés où les prix sont toujours à négocier.
Nous nous dirigeons ensuite vers la partie la plus désertique du pays.
L'immensité du désert est impressionnante. Le soleil est écrasant et incroyablement fort. Mais la pureté du paysage nous donne le goût d'en voir plus. Notre guide, Nassir, nous emmène visiter des villages berbères. Il s'agit d'hommes et de femmes qui vivent dans des grottes creusées et bâties aux hauts des montagnes de roches. Ils sont pauvres, n'ont pas d'eau courante, pas de brosse à dents et pas de salle de bain. Mais ils semblent tellement heureux.
Ils nous laissent pénétrer dans leur demeure et acceptent gentiment de prendre des photos avec nous.
Les Oasis sont la prochaine découverte du groupe. Nous traversons le désert à bord de Jeeps. La musique arable fait bien sûr partie de la balade. D'un vert-bleu, ces étendues d'eau rares créent dans le vide du désert un peu de verdure. À 39 degrés, nous en profitons pour nous saucer.
Les jours passent et chacun est plus incroyable que l'autre.
La balade à dos de dromadaire restera, pour plusieurs, le coup de cur du voyage. Habit traditionnel et voile au visage, nous partons aux portes du Sahara. Le soleil couchant teint les montagnes d'orange et de rose.
Par la suite, nous prenons part à une soirée culturelle. La découverte de la gastronomie du pays et la gentillesse des Tunisiens nous emplissent de bonheur.
À quelques mètres de nous, des cracheurs de feu, des combats de chevaux, un équilibriste, de la percussion et des danseuses du ventre nous éblouissent.
Après les journées chargées, le réconfort de la civilisation nous redonne un peu d'énergie. Certains en profitent pour voir la beauté du coin du haut d'un parachute. D'autres optent pour une ballade en moto marine dans la mer Méditerranée.
Neuf jours passent et déjà il faut se rapprocher un peu de chez nous. Mais avant de reprendre la direction du Canada, nous faisons une courte escale à Paris, le temps d'une courte visite. Une croisière en bateau-mouche sur la Seine nous fait voir les principales attractions de la ville. L'immense Tour Eiffel, mais aussi le Louvre et Notre-Dame de Paris.
Nous rentrons finalement au pays après avoir vécu un voyage mémorable, qui restera gravé dans notre mémoire et nos curs.
Ce qui n'est pas pour déplaire à notre ministre du Tourisme ! (Source : http://www.lavoixdurestigouche.ca/actualite/article/349752;actualite)