Dans la lutte contre le changement climatique, il est évident que les pays ne possèdent pas d'armes égales. En effet, si dans les pays développés, la prise de conscience et la volonté suffisent pour pouvoir lutter contre le changement climatique, dans les pays moins nantis, où la priorité c'est souvent comment se nourrir, cette lutte est moins d'être gagnée. Cependant, les pays africains se doivent de lutter, à l'instar de toutes les nations du monde, contre les effets du changement climatique. Pour ce faire, les Africains ont besoin de technologies à même de leur permettre de se développer sans mettre en péril l'environnement. C'est en quelque sorte ce qui ressort de la rencontre d'Accra (Ghana) sur le changement climatique, rencontre au cours de laquelle le Ghanéen William Agyemang-Bonsu, membre de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), a estimé nécessaire de doter le continent africain de technologies de pointes pour pouvoir atténuer les changements climatiques, lesquels constituent le plus grand danger pour l'environnement en Afrique subsaharienne, accélérant l'avancée du désert et l'érosion des côtes littorales. M. Agyemang-Bonsu a d'ailleurs révélé qu'au cours des négociations sur le changement climatique 'que cela continue de se passer en dépit du Protocole de Tokyo qui dit que la capacité des pays en développement à engager des actions pour atténuer les effets du changement climatique dépendra du degré de transfert des technologies des pays développés au pays en développement''. Il va plu loin pour souligner que 'si les technologies ne suivent pas, cela réduit nos efforts, même si nous en déployons pour réduire les émissions, nous ne serons pas en mesure de le réaliser parce que nous ne disposons pas de technologies appropriées". Mais nous estimons, pour notre part, que cela constitue certes une condition nécessaire mais non suffisante. Il faut éduquer, conscientiser les peuples, établir des stratégies de développement durable Donc, l'Afrique se doit d'abord de compter sur elle-même avant de compter sur les autres, même en matière de technologies. T.B