L'élection de Boubaker Bethabet suscite l'émotion de Sonia Dahmani    Rentrée scolaire en Tunisie : l'Institut de nutrition en première ligne contre l'obésité infantile    Transports publics : suivez bientôt itinéraires et horaires sur mobile !    Hadidane sur la révision de la note tunisienne : entre crédibilité renforcée et fragilités persistantes    Nafti à Doha : la Tunisie au Sommet arabo-islamique    Quelque chose se passe (2)    Inédit : Naissance d'une Encyclopédie de Science Politique en Tunisie    UAF: le président de la FTF Moez Nasri élu président de la commission d'appel    Les recettes touristiques et les revenus du travail en mesure de couvrir 120% de la dette extérieure    Hydrocarbures : recul de la production de pétrole et de gaz, hausse de la demande nationale    Education : la rentrée scolaire s'accompagne de plusieurs mesures concernant les espaces scolaires    Exposition universelle « Expo 2025 Osaka »: plus de 500 000 visiteurs dans le pavillon de la Tunisie    Slim Kacem : « La Tunisie est sur la bonne voie pour revenir aux fondements de l'école de la République »    Russie : Séisme de Magnitude 5.3 au Kamtchatka    Courir pour Gaza : Un ultramarathon de solidarité à travers la Tunisie    Lutter contre le harcèlement sexuel des enfants et adolescents : Le FTDES publie deux guides numériques    L'USBG – se fait renverser à la fin : Un scénario fatal !    Intérieur : opération coup de poing contre les réseaux illégaux de monopole et de spéculation    Enda poursuit l'expansion de son réseau et ouvre sa 110e agence à Skhira - Sfax    ESET Research découvre PromptLock, le premier ransomware piloté par l'intelligence artificielle    Rentrée scolaire : semer le savoir, éradiquer la corruption    Rentrée scolaire 2025–2026 : l'ASR appelle à appliquer la loi relative à la "Zone 30" et sécuriser le périmètre des écoles    Ons Jabeur en passe d'ouvrir une nouvelle académie pour jeunes talents à Dubaï    Sami Rachikou : plus de cent dealers arrêtés aux abords des établissements scolaires en 2024    Ben Arous : la Garde nationale interpelle l'homme impliqué dans le braquage d'une banque    Marwa Bouzayani en Finale du 3000m Steeple aux Mondiaux d'Athlétisme !    L'administration profonde freine la réforme du Code du travail en Tunisie, selon Youssef Tarchoun    Séisme de Magnitude 5,7 Secoue l'Assam en Inde    Météo : nuages et pluies faibles attendues    La Tunisie serait-elle une destination d'exil pour certains dirigeants du Hamas ?    MONDIACULT 2025-Tunis accueille les « Indicateurs Culture 2030 de l'Unesco »    Dar El Kamila à La Marsa ouverte au public pour les Journées européennes du patrimoine 2025    Un faux fusil d'assaut braqué sur la police, mandat de dépôt contre le suspect    Le Président Abdelmadjid Tebboune nomme Sifi Ghrib Premier ministre    La flottille Al Soumoud entre la clarté de l'adhésion populaire et le tangage des autorités    Abdelaziz Kacem: Le poignard d'Esmeralda    Nouveau pont de Bizerte : avancement des travaux et ouverture prévue en 2027    Hommage posthume à Fadhel Jaziri : deux jours de commémoration pour son quarantième jour de décès    Hannibal Mejbri offre un immeuble estimé à un million de dinars à SOS villages d'enfants    L'artiste Wadi Mhiri décédé à l'âge de 60 ans    JCC 2025 : ouverture des inscriptions pour la section "Cinéma du Monde" jusqu'au 10 octobre    Exposition l'objet de Majed Zalila : Bizarre, Bizarre    Les trois savants auxquels Abdelmajid Charfi témoigne de sa profonde reconnaissance    Sidi Bou Saïd : la Tunisie accélère le dossier d'inscription à l'Unesco    Le futur champion tunisien Rami Rahmouni sur le point d'être naturalisé en Arabie Saoudite    Une source précieuse : Encyclopédie de Science politique    La FIFA donne raison à la Fédération tunisienne : les joueurs avertis !    La Tunisie valide son billet pour la Coupe du monde 2026 grâce à Ben Romdhane    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La recette de Ridha Chkoundali qui pourrait réduire l'endettement extérieur de la Tunisie
Publié dans WMC actualités le 12 - 05 - 2021

En adoptant une nouvelle approche de gestion de son budget, la Tunisie serait en mesure de réduire sont endettement extérieur, lequel (endettement) passerait de 16,7 milliards de dinars à environ 8,6 milliards de dinars, révèle une étude élaborée par l'universitaire Ridha Chkoundali.
Dans une déclaration à TAP, Chkoundali a expliqué que pour financer un budget estimé à 52,6 milliards de dinars cette année, la Tunisie a besoin d'environ 16,7 milliards de dinars par emprunt extérieur.
Pour l'auteur de cette étude, intitulée "Vers une nouvelle approche pour sécuriser les finances publiques et réduire le recours à l'endettement extérieure", compte tenu de la difficulté d'obtenir cet important emprunt en devises auprès des institutions internationales et de la difficulté de sortir sur les marchés financiers internationaux, il est nécessaire de réexaminer la structure du budget de l'Etat, laquelle dans sa forme actuelle ne permet pas de suivre les ressources financières internes et externes.
Une nouvelle approche et quatre budgets
A cet égard, il propose une autre approche qui assure un suivi transparent de l'utilisation des ressources de financement nécessaires.
L'approche proposée, selon cette étude, repose sur la restructuration du budget de l'Etat en quatre budgets distincts pour garantir l'intégrité des finances publiques et éviter la faillite financière du pays même dans les périodes les plus difficiles de crise économique.
Ces quatre budgets se composent d'un premier budget dédié aux salaires et aux subventions, financé par les taxes sur la valeur ajoutée, les droits de consommation et autres impôts indirects.
L'universitaire estime que ce budget aboutira à un excédent financier qui permettra de financer le deuxième budget relatif aux dépenses classées '"autres dépenses.
Il s'agit des dépenses relatives au budget de fonctionnement et les dépenses d'urgence, lesquelles sont financées en outre par les taxes douanières et les ressources de trésorerie.
Quant au troisième budget, il détermine, selon l'étude, le montant des dépenses de développement en fonction des ressources qui leur sont allouées. Il s'agit des impôts sur les sociétés, de bénéfice de participation, d' une part des fonds confisqués, les redevances sur le transit de pétrole et du gaz et autres ressources non fiscales.
Taxer les banques commerciales
Pour le quatrième budget qui fixe le plafond de la dette extérieure, Chkoundali appelle à exonérer l'Etat des intérêts sur les dettes intérieures pour l'année 2021 et de les imputer aux bénéfices de la Banque centrale et des banques commerciales, d'autant plus que ces dernières ont largement bénéficié de la politique monétaire prudentielle et ont réalisé d'énormes bénéfices, au cours de ces dernières années, ce qui a conduit au renforcement de qu'on appelle l'économie de rente.
Se référant à l'approche proposée, le budget de l'Etat pour l'année 2021 baisserait de 7 milliards de dinars pour s'établir à 45,3 milliards de dinars contre 52,6 milliards de dinars fixés par la loi de Finances de 2021.
Un endettement divisé par deux
Le besoin à l'endettement extérieur baisserait de 16,7 milliards de dinars à 8,6 milliards de dinars (soit 3,1 milliards de dollars), ce qui constitue selon Chkondali, une somme que le pays est en mesure d'honorer soit à travers un crédit du FMI, soit à travers des crédits contactés auprès de pays frères et amis ayant exprimé leur disposition à soutenir la Tunisie dans ce contexte difficile.
Toujours selon l'approche proposée par l'universitaire, le budget de fonctionnement diminuerait de 6,2 milliards de dinars (budget de l'Etat pour 2021) à 3,1 milliards de dinars.
Les dépenses de développement s'inscriraient elles aussi en baisse de 1,8 milliard de dinars, de 7,1 milliards de dinars à 5,3 milliards de dinars. Les dépenses relatives au remboursement de la dette baisseraient de 2,4 milliards de dinars.
Une crise économique inédite
Il est à noter que la Tunisie connaît l'une des pires crises économiques et financières de son histoire, avec une détérioration de tous les indicateurs économiques, une croissance négative de 8,8% et une augmentation du taux de chômage à 17,4% à fin 2020.
Les piliers de l'économie nationale tels que la production des phosphates et du pétrole ont aussi connu une grande régression durant la dernière décennie avec une forte aggravation de la balance commerciale.
Face à cette situation économique et financière difficile, la Tunisie est entrée dans de nouvelles négociations avec le FMI. Une délégation gouvernementale a fait le déplacement à Washington du 3 au 8 mai 2021 pour proposer au FMI un nouveau deal comportant une série de mesures " douloureuses " dont la levée progressive de la subvention des produits de base d'ici 2024 et la réduction de la masse salariale de 15% d'ici 2022.
A travers le recours au FMI, le gouvernement ambitionne de contracter un nouveau crédit de 4 milliards de dollars, soit l'équivalent de 10,8 milliards de dinars et d'avoir le feu vert pour sortir sur les marchés financiers internationaux pour mobiliser les ressources nécessaires au budget de l'Etat.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.