Un fort potentiel à exploiter Présentés, mardi 16 juin 2009 à la presse, les résultats de cette étude menée par le département de l'environnement avec le concours de l'agence de coopération allemande GTZ, répartissent ces sites en quatre catégories. Les «sites à très fort potentiel écotouristique : parc d'el feijja et Kesra et ses environs (nord-ouest), île de Djerba (sud-est), Jebel Abderrahamane , Oasis, montagne d'El Haouaria (nord-est). Les sites à forts potentiel écotouristique, Jebel Zaghouan (NE) Monts de Teboursouk et vallée d'oued Khalled (NO), Ain Draham, col des ruines, Ben Metir et Hammam Bourguiba (NO) Villages berbères de takrouna, Jradou et Zriba Alia (centre est et parc national de Jebil (sud ouest). Les sites à moyen potentiel : Metline (NE), parc nationalde Bouhedma (CO), Parc national de Chambi (CO) Jebel Trozza à Haffouz. Les sites à faible potentiel écotouristique : permien de Tebaga de Medenine (SE), parc national de Boukornine (NE), salines de Monastir (CE) saline de Thyna (CE). L'étude énumère parallèlement les activités qui peuvent être exercées dans les aires écotouristiques. Il s'agit des activités traditionnelles, l'agritourisme (cueillette des olives et plantes aromatiques, vandanges, caves, elevage, dalles), l'agriculture traditionnelle (massif de Dahar (SE), forêt de Bélif (NO), artisanat du tapis (margoum), villages berbères de Montagne (CE). D'autres activités sont citées par l'étude : l'observation de la nature (flore, faune terrestre et marine, trekking (marche à pied), randonnées équestres, plongée sous marine, activités sportives (randonnées pédestres, équestres, chamelières, parapente, Delta plane, spéléologie, escalade. Et pour ne rien oublier, les arts et traditions populaires sont retenus comme un créneau favorisant l'écotourisme : pêche traditionnelle, corail, gastronomie, tissage, poterie, mosaïque, thermalisme traditionnel, traditions et villages berbères, confréries et maraboutisme. Les entraves L'étude n'a pas manqué de rappeler que l'écotourisme est encore une activité sous-développée, voire encore à un stade embryonnaire. Les entraves qui empêchent le développement de cette activité sont d'ordre institutionnel et légal. Cette niche souffre, entre autres, de l'absence d'un cadre légal pour la régir, du manque de visibilité en raison de l'inexistence de planification et de la multiplicité des intervenants. Les sites concernés relèvent de nombreux départements (tourisme, agriculture, intérieur ). Une stratégie pour booster l'activité Au chapitre des recommandations, l'étude balise une stratégie en cinq points. Celle-ci prévoit de reconnaître l'écotourisme comme activité économique à part entière, de lever les contraintes administratives et réglementaires au développement des projets privés, d'assurer sur les budgets publics la réalisation en temps voulu des infrastructures, équipements et services publics en complément et appui aux projets privés et de mettre en place des mécanismes de financement adaptés (Fonds spécial de développement de l'écotourisme, institution d'incitations et de subventions ).