Avec une contribution de 13% au produit agricole national, 11,23 millions de quintaux de moisson et 350.000 hectares emblavés en 2009, le secteur céréalier représente un axe stratégique pour la croissance économique et sociale tunisienne. Dans ce sens, l'examen des perspectives du secteur de la céréaliculture a fait l'objet d'une séance de travail, mardi 12 janvier à Tunis, présidée par M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture et des Ressources hydrauliques. Pour 2010, le léger repli prévu des surfaces de blé emblavées entraînera sans doute la production sur une courbe descendante (646 millions de tonnes de récolte contre 669 millions en 2009), qui devra répondra à une hausse prévue de la consommation de blé (approximativement 650 millions de tonnes, soit une augmentation de 7% par rapport à 2009). Afin de parer au volume de la consommation sans intensifier les dépenses relatives aux importations céréalières, un programme ambitionnant de renforcer les capacités de stockage (central, portuaire et dans les fermes) jusqu'à un seuil de l'ordre de 18,4 millions de quintaux, a été mis en uvre, notamment en assurant le suivi des travaux d'aménagement et de maintenance des silos portuaires de Radès, Bizerte, Jebel Jloud et celui de Bir El Kasaâ.