Entreprendre est une idée perpétuellement neuve, toujours d'actualité. L'AISEC s'emploie à lui conserver toute sa fraîcheur. Dans cette perspective, la section de l'AIESEC Carthage organise son deuxième séminaire dédié à ce thème inépuisable, le vendredi 16 courant à la Maison de l'Exportateur (CEPEX). Le goût de l'initiative D'une année sur l'autre, le séminaire de l'AIESEC conquiert de la notoriété et gagne en audience auprès des étudiants. Porté par leur force vive, le séminaire bénéficie d'un coup de pouce spontané de la part du corps enseignant, des dirigeants d'entreprises et des promoteurs de projets. Ces derniers, à un moment de leur vie professionnelle, ont décidé de donner l'étincelle et ont réalisé une success story qu'ils voudront voir reproduire par d'autres. Ces trois sphères seront représentées au séminaire de ce vendredi et apporteront leur témoignage et leur caution active. Explorer le terrain Le séminaire est structuré avec cohérence. Les panels rendent compte des mutations du monde «réel», celui de l'entreprise. Les lignes de démarcation ont beaucoup bougé. Les secteurs porteurs ont changé. La société du savoir est passée par là. La moitié des emplois de demain nous est inconnue, aujourd'hui. Mais les structures d'appui et d'assistance à l'entrepreneuriat se sont enrichies et diversifiées. Il sera largement question de ce panorama de l'entreprenership lors de cette journée. Les étudiants veulent d'abord explorer le terrain. Il s'agit pour eux de savoir baliser un itinéraire sur cette trajectoire que d'aucuns appellent le «parcours du combattant». Ils veulent éprouver leur connaissance et expérimenter les mécanismes en place. Ils savent que la vie sourit aux audacieux mais ils savent qu'entreprendre n'est pas une aventure. Oser et savoir doser. Se familiariser aux circuits, aux procédures. Chacun doit d'abord se construire sa propre vision sur l'environnement de l'entreprise et évaluer son propre potentiel, avant de se lancer. Les nouvelles mesures présidentielles Le hasard fait bien les choses. Le séminaire se tient après que le chef de l'Etat ait décidé d'une batterie de nouvelles mesures à l'effet de faciliter la création d'entreprises. Plus de facilitation pour relever la natalité des entreprises. Nous en sommes à 2 entreprises pour 1.000 habitants quand l'Europe du Nord en est à 8, il y a de la marge. La volonté politique est décidée à triompher des inerties et à libérer les énergies. L'entreprise peut être initiée même avec une structure aussi légère que la société unipersonnelle. Les temps de réponse sont ramenés à des délais record et on peut concrétiser en économisant son énergie et sans user sa patience. Il s'agit bien de relever les défis, le challenge est là. Tout mettre en uvre pour faire reculer les limites du possible, faire avancer les frontières du réalisable. Les étudiants pourront donc se familiariser aux ficelles du «doing business» et découvrir les possibilités du financement dans son large éventail au départ du crédit bancaire jusqu'aux dernières sophistications des participations des Fonds d'investissement. Faire le tour de la question est une attitude rationnelle. Avant de partir à l'assaut, il convient de faire le plein de munitions. Les avantages du networking à l'international L'avantage d'une telle manifestation est qu'elle diffuse la culture du «learning by moving». C'est tout à l'honneur des organisateurs de s'inviter au débat et d'entretenir une effervescence bienfaisante. L'AIESEC, ce network présent dans 110 pays, permet aux étudiants de bénéficier des échanges croisés de stages professionnels à l'international. Il leur fait découvrir le monde et les techniques du réseautage soit deux repères en phase avec la réalité du monde actuel.