On a souvent dit que le sommet des sommets de l'hôtellerie, le Waldorf Astoria de New York, n'aurait jamais pu se faire cette réputation, qui le place au-dessus de tous, sans les Autrichiens qui ont formé le staff de base en tout ce qui est services directs à la clientèle ! Nous voulons bien le croire quand on regarde la nature du service dans nos hôtels. Pas de doute, les Tunisiens ne sont pas Autrichiens. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé ! Le problème, c'est qu'il y a une certaine part du service qu'il est pratiquement impossible d'assimiler par une quelconque formation. Et, de guerre lasse, on en a un peu fait notre deuil ! Seulement, si on peut se permettre de baisser légèrement les bras quand il s'agit de 'simples'' serveurs (même s'ils sont malheureusement la vitrine du tourisme), on doit se poser des questions quand la contagion se propage à notre chouchou adoré : le secteur des technologies de l'information et de la communication. Une mésaventure confiée par l'un de nos lecteurs qui voulait construire un site Web et qui a senti passer le vent de la nonchalance. Ikram qui le passe à Wided et Wided qui le passe à Houssem Nizar qui part à Sfax sans autre forme de procès et qui le laisse sur les dents une conception faite, en définitive, à-la-va-vite une publication qui réussit sur certaines plateformes et qui échoue sur d'autres, comme si l'utilisateur final avait quoi que ce soit à faire avec les détails Ne rigolons pas, quand on dit que la Tunisie veut devenir une plateforme d'affaires et de services (à haute valeur ajoutée, s'entend), ce sont ces détails qui font la différence avec les gens affables, compétents, serviables de Singapour, Istanbul, Casablanca !